Le tribunal administratif a condamné le CHU de Toulouse à verser une indemnité à une employée qui a subi le harcèlement sexuel de son responsable, alors même que la direction des ressources humaines connaissait le problème.
Selon l’agente administrative qui a mis en lumière le harcèlement qu’elle a subi au fil du temps, sa direction était au courant et elle n’aurait pas fait le nécessaire pour faire stopper ces comportements abusifs. Cette dernière aurait reçu environ « 1000 mails » qui étayent le harcèlement qu’elle a vécu.
Pour la CGT du CHU de Toulouse » L’alerte de cette agente en particulier n’a pas été prise au sérieux par la direction du CHU. Une représentante de la DRH à la cellule harcèlement lui a même dit « des bisous, c’est pas un crime »… », a précisé le syndicat sur son site.
De son côté la direction du CHU explique dans un communiqué envoyé à France 3 « avoir pris cette affaire au sérieux dés 2017 » et qu’une enquête administrative a immédiatement été diligentée. Des « sanctions disciplinaires » ont été prises « à l’encontre de l’agent concerné ».
Face à cette condamnation, le CHU ne devrait pas faire appel de la décision du tribunal administratif. Le harceleur de l’agente administrative a été muté à l’hôpital de Rangueil.
La rédaction