L’habitat coopératif débarque à Toulouse

281

Un nouveau type de logement se développe en France et prochainement à Toulouse. Photo / CTITrès répandu dans le Nord de l’Europe, l’habitat coopératif commence à faire parler de lui en France. Strasbourg, Nanterre et Lyon en sont les précurseurs, et Toulouse pourrait les suivre.

 

Passer outre la spéculation immobilière et les loyers dispendieux, se réapproprier son habitat, vivre en communauté, l’habitat coopératif semble être la réponse à tous les maux du parc immobilier. Le principe est simple : se regrouper et concevoir, financer et réaliser un bâtiment d’habitation collectif avec des espaces communs (salle de jeux, buanderie, chambres d’amis, espaces verts…). Certaines coopératives intègrent des logements sociaux, une crèche collective…

D’une manière générale, les bâtiments sont conçus autour de l’environnement, utilisant des énergies « vertes » et des matériaux naturels. En France, on dénombre 290 projets, qu’ils soient en milieux urbain ou rural.

La solidarité reste un des grands principes de l’habitat coopératif. L’absence d’intermédiaires (promoteurs, agences) entre le groupe de projet et l’entreprise qui le réalise permet l’abolition des marges bénéficiaires. Les membres de la communauté acquièrent des parts de la coopérative à des prix basés non sur la valeur du marché mais sur les coûts réels de construction. L’économie réalisée peut ainsi atteindre 20% par rapport aux prix du marché. Par la suite, chaque foyer possédant au moins une part sociale de la coopérative a voix au chapitre concernant la communauté.

 

Et à Toulouse ?

Il n’y a pas encore d’habitat coopératif à Toulouse, mais deux groupes projets se sont montés. La Jeune Pousse, qui sa vu le jour il y a maintenant trois ans et demi, recherche encore un terrain où prendre racines, après avoir cherché, sans succès, du côté du quartier de la Salade et du nouvel Eco-Quartier de la Cartoucherie. Ce dernier vient d’ailleurs d’être accordé à l’association Hevea.

 

 

Alice Bru