Le Bazar au Bazacle accueille la « Foire à l’Autogestion »

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Cette année, le Bazar au Bazacle propose une « Foire à l’Autogestion » du 29 avril au 5 mai. Théâtre, débats et musique ponctueront cette édition 2013 pour inviter les Toulousains à une convergence des luttes.

 

« Bazar au Bazacle, c’est à la fois associatif, militant et festif » explique Jacky bénévole au Dal, association actrice de cet évènement. En effet, ce dernier peut se targuer de proposer des animations et des activités diverses. « On va ouvrir le débat de plusieurs manières : par la discussion mais aussi au travers de spectacles et de la musique ». Cependant, le leitmotiv, hérité du Comité de Résistance, est le même : « résister, c’est créer. Créer, c’est résister » rappelle Jacky. Il confie également que «  tous les acteurs présents comme les différents syndicats ou les nombreuses associations vont tenter de trouver les dénominateurs communs concernant leur lutte ». Et d’ajouter : « chaque année, un thème est choisi selon l’actualité. Cette année, ce sera le logement mais on va aussi traiter d’autres sujets comme le cas de la Grèce ».

 

Ouvrir le débat

« Nous ne sommes pas des anarchistes ». Jacky veut faire taire, en quelque sorte, les clichés tout en confirmant la présence de « cette mouvance, mais elle ne sera pas la seule présente ».  Ainsi, la « Foire à l’Autogestion » se veut l’occasion de se confronter pour « susciter le débat et non le clore ». Même si une forte présence à gauche est attendue, Bazar au Bazacle n’est pas une vitrine où s’affrontent partis politiques. Concernant l’autogestion, Jacky précise qu’elle peut être une possibilité intéressante. « En Espagne ou en Argentine, ce système fonctionne très bien ». Cependant, il explique que celle-ci « n’est pas à prendre que d’un point politique. Cela peut s’appliquer dans tous les domaines ». Justement, plus proche et de manière plus concrète, Jacky donne l’exemple des Scop où « la hiérarchie est effacée ». Pour le droit d’entrée, le message est clair: ouvert à tous. Ainsi, Bazar au Bazacle fonctionne sur le mode participatif. « Cela n’est pas vraiment payant. On ne demande qu’une simple participation selon les moyens financiers de chacun ». Une manière de rétablir l’équilibre.

 

Article de Nadia Hamdani