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Le Castelet, ancien bâtiment administratif de la prison Saint-Michel, présente un parcours muséographique permanent retraçant les 150 ans d’histoire de la prison et accueille des installations artistiques éphémères.
Depuis quelques jours, on peut y voir l’installation de Sébastien Loghman, « Là où naissent les ruines », un film conçu en lien avec le lieu et inspiré par le témoignage de la magistrate Monique Mabelly sur les ultimes minutes du dernier homme condamné à mort et guillotiné en France, Hamida Djandoubi.
Artiste plasticien, réalisateur et musicien, les œuvres de l’artiste s’appuient sur une technologie actuelle mais trouvent leur origine dans la pratique du dessin.
Une expo numérique sur « l’abolition de la peine de mort »
Dans le même temps et en écho, est présentée l’exposition numérique consacrée à l’ « Abolition de la peine de mort » proposée par le Musée Criminocorpus dont les auteurs sont Jean-Claude Farcy et Marc Renneville.
Elle est composée de documents d’archives, articles de presse, dessins, photographies et objets reproduits à partir notamment de collections publiques, comme les archives de la Préfecture de Paris.
Du 16 septembre au 31 décembre – entrée libre
-Le Castelet – 18 bis Grande rue Saint-Michel, Toulouse – Métro B Saint-Michel Marcel Langer
-Ouverture du mercredi au dimanche de 11h à 18h – Informations accueil : 06 17 97 28 86 – monuments@culture.toulouse.fr
La rédaction
