Le rapport des expertises techniques sur l’accident de bus mortel survenu le 14 décembre 2017 à Millas dans les Pyrénées Orientales dédouane la SNCF. Les experts confirment le freinage tardif de la conductrice du car scolaire prés de la barrière et exonère l’entreprise ferroviaire. L’accident au passage à niveau avait coûté la vie à 6 collégiens lors de la collision entre leur car scolaire et un TER.
Selon nos confrères du Parisien, le rapport confirme que « l’origine de cet accident provient bien d’un freinage tardif de la conductrice de l’autocar ». Cette dernière, mise en examen pour « homicides et blessures involontaires », a toujours affirmé que les barrières du passage à niveau étaient ouvertes, ce qui était contesté par les témoins.
Par ailleurs, l’enquête ne va pas s’arrêter là. La juge d’instruction marseillaise a également désigné des experts médicaux. Ils devront notamment tenter de déterminer si les médicaments, des somnifères, pris depuis 7 ans par la conductrice de 48 ans, ont pu avoir une influence sur son acuité visuelle ou auditive.
Pierre-Jean Gonzalez
