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Placés en garde à vue depuis le mercredi 27 avril, le doyen et le professeur de la faculté de droit de Montpellier ont finalement été mis en examen. Pour rappel, les 2 protagonistes ont fait l’objet d’une enquête sur les violences commises dans l’établissement il y a une semaine.
Cet événement s’est produit dans le cadre d’une grève étudiante contre la loi, proposée par la ministre de l’Enseignement supérieur, imposant un tri sélectif à l’entrée des universités. Victimes et témoins ont mis en cause les 2 individus à la suite des violences perpétrées par des hommes cagoulés et armés de bâtons. Ils auraient agressé des étudiants dans un amphithéâtre de l’université.
Les faits se sont produits dans la nuit du 22 au 23 mars. L’ex-doyen avait, par la suite, très vite renoncé à ses fonctions. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur dénonce des « faits inadmissibles », qui ont suscité « beaucoup d’émotion dans la communauté universitaire ».
Par ailleurs, les universités françaises tournent au ralenti pour des raisons diverses. À Toulouse, la grève contre le projet de fusion des universités mobilise depuis plusieurs mois les étudiants grévistes de l’université Jean Jaurès. Un blocage de la faculté a été reconduit jusqu’au 3 avril.
Kenza Gros Desormeaux
