Photo : Toulouse Infos
Interdit officiellement de grève, les policiers toulousains ont pris sur leur pause déjeuner ce mercredi pour manifester leur raz le bol face à la « haine anti-flic » qu’ils disent ressentir sur le terrain. Un face à face permanent et un rapport de force avec la rue avec principalement la loi Travail qui les placent dans le mauvais rôle.
A l’appel des syndicats Alliance et UNSA quelques 200 policiers se sont donc retrouvés avec banderoles et drapeaux pour demander au gouvernement « la reconnaissance que les policiers sont en droit d’attendre et une revalorisation des salaires ».
Épaulés par la police municipale, les forces de l’ordre demandent également de meilleures conditions de travail « Entre l’Etat d’urgence et les manifestations, non seulement on est confronté à beaucoup de violence mais en plus on ne peut pas s’occuper des affaires courantes correctement », ont expliqué de concert les fonctionnaires de police.
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Pierre Jean Gonzalez
