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Avec 93 000 commandes, une rentrée réussie pour la Carte Jeune Midi-Pyrénées

Lors de son intervention devant l’Assemblée plénière du Conseil régional Midi-Pyrénées, le président de Région, Martin Malvy, a dressé un bilan provisoire de la Carte Jeune Midi-Pyrénées, « une des actions phares de cette rentrée ».

Martin Malvy a notamment rappelé les ambitions qui ont guidé la mise en place de la Carte Jeune. « Lancée le 15 juin dernier, la Carte Jeune Midi-Pyrénées avait vocation à renforcer trois dispositifs, notamment dans un soucis de solidarité et de soutien aux familles les plus défavorisées. A savoir la modulation de l’aide pour la lecture – 40 à 130 € en fonction des revenus des parents – le déploiement d’un volet pour le sport – une aide de 10 à 50 € également sous condition de ressources – et l’extension du dispositif Ordi’Lib aux apprentis ». La Bourse régionale de premier équipement, aide déjà existante, ainsi que les Bons Plans, nouveauté permettant aux jeunes d’assister à des événements sportifs ou culturels à tarifs réduits, ont également rejoint la Carte Jeune Midi-Pyrénées.

Et de rajouter « quand on fait le total des prestations aux familles sur l’année, cela représente 16 M€ d’euros. La Carte Jeune est bien plus que symbolique ».

« A ce jour, plus de 93 000 cartes ont été commandées, 84 000 ont été livrées », a précisé Nicole Belloubet, 1ère vice-présidente en charge de l’Education et de l’Enseignement supérieur.  « Le nombre de commandes n’a cessé d’augmenter, atteignant jusqu’à 1 000 demandes par jour ! » s’est-elle félicitée. Autre gage de réussite, les partenaires, qui ont également répondu présents : 500 librairies ou associations de parents d’élèves et autant de clubs sportifs sont  d’ores et déjà partenaires du dispositif.

Pierre Cohen : « la direction de Sanofi se comporte en patron voyou »

Lors de sa rencontre avec l’intersyndicale de Sanofi, jeudi matin, Pierre Cohen a rappelé son soutien total aux salariés du site toulousain.

« Toutes les conditions sont réunis pour considérer que la direction se comporte en patron voyou. Je le réaffirmerai au ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, que je vais rencontrer samedi avec les élus locaux. Je demanderai au gouvernement d’imposer à la direction du groupe pharmaceutique le respect du dialogue social et le maintien du site toulousain. ».

Le maire de Toulouse souhaite que « le cas Sanofi soit inscrit dans le projet de loi sur le dialogue social pour mieux encadrer les licenciements dans les entreprises qui font des profits. »

Gyrophares, le point sur les faits divers par Toulouse Infos

Nous lançons dès aujourd’hui notre nouvelle rubrique consacrée aux faits divers. Chaque vendredi, découvrez trois focus thématiques sur les évènements les plus marquants de la semaine. Nous intégrons également une section « faits et méfaits », récapitulatif journalier des infractions et délits. Gyrophares en main, Toulouse Infos entoure désormais la ville à la craie blanche.

 

L’évènement de la semaine

La reconstitution du meurtre de Jérémy Roze, organisée lundi soir dans le quartier de Saint-Michel. Cet étudiant en pharmacie de 27ans avait été poignardé en plein coeur dans la nuit du 27 février 2011, rue Valentin, alors qu’il rentrait seul d’une soirée entre amis. Une reconstitution marquée par le pesant face-à-face entre une famille Roze déchirée et des suspects toujours mutiques. Hicham Ouakki et Driss Arab, les agresseurs présumés, n’ont pas bougé d’un millimètre sur leurs précédentes déclarations. Tous deux reconnaissent leur présence sur les lieux du drame et leur participation, mais s’accusent toujours l’un l’autre quant à la responsabilité du coup mortel. Les deux hommes, respectivement agés de 21 et 22 ans, encourent trente ans de réclusion criminelle.

 

Le verdict de la semaine

Six mois de prison ferme. C’est la sentence prononcée mercredi par le tribunal correctionnel de Toulouse à l’encontre de Sene, une cocaïnomane âgée de 32 ans. Le 18 avril dernier, elle avait aspergé d’ammoniaque l’œil de son ex-concubin, après une dispute. Avant de fuir, elle avait dérobé le portefeuille de celui-ci pour soutirer une somme de 600 euros. La jeune femme, décrite comme « vivant au crochets d’hommes » par le procureur, a sans peine reconnu les faits. Son avocat a plutôt bien convaincu sur le terrain du passé difficile, de la drogue et de la détresse psychologique. La prévenue s’en tire donc avec une demi-année à passer derrière les barreaux, douze mois de sursis et une obligation de soins. La victime, elle, est depuis borgne.

 

L’insolite de la semaine

Cela pourrait faire sourire, mais la conductrice, elle, a eu la peur de sa vie. Lundi, au volant de sa voiture en direction du Palays, cette aide-soignante a mis en marche son régulateur de vitesse. Celui-ci s’est littéralement bloqué en plein périphérique, contraignant la quadragénaire à rester à 80 km/h sans possibilité de stopper le véhicule. Alertés par téléphone, les gendarmes ont escorté la malchanceuse pendant près de 40 kilomètres. Un parcours d’autant plus éprouvant que la climatisation et l’ouverture électrique de ses vitres ont également cessé de fonctionner. La conductrice a écrasé la pédale de frein sur une dizaine de kilomètre sans jamais lever le pied. Au bout d’un long calvaire, l’automobile a fini par s’immobiliser. Celle-ci, une Toyota Prius, est actuellement en expertise.


Faits et méfaits:

Vendredi: vers 19h, allée des Foulques, un scooter conduit par une adolescente de quatorze ans a percuté un deux-roues. La jeune fille avait pour passager son petit frère âgé de quatre ans. Ce dernier, qui ne portait pas de casque, a été transporté aux urgences dans un état grave.

Samedi: tard dans la nuit, un incendie s’est déclenché dans une église protestante de Bellefontaine. Une vitre du hall avait été préalablement brisée pour permettre le jet d’un objet enflammé. La caractère volontaire du méfait n’a fait nul doute. Aucune revendication n’a été formulée.

Dimanche: un homme s’est tué dans un spectaculaire accident de la route, survenu avenue Jean-Moulin dans le quartier d’Empalot. A bord d’un quad, le conducteur a percuté l’arrière d’une voiture stationnée sur un trottoir. Propulsé loin en avant sous la violence du choc, l’individu est mort sous le coup.

Lundi: six mois d’emprisonnement prononcés par le tribunal correctionnel à l’encontre de Mounir, un homme de 28ans. Dimanche soir, il avait tenté de voler un véhicule d’ambulance, appelé en intervention sur les berges de la Garonne. Avec cette nouvelle condamnation, il s’est en prime fait sucrer son sursis.

Mardi: en fin d’après-midi, deux personnes munies d’une clé à molette ont attaqué le gérant d’un magasin situé rue du Salé. Mis en échec par ce dernier, les malfaiteurs ont pris la fuite sur un scooter. Non sans avoir laché quelques salves de gaz lacrymogène dans la boutique.

Mercredi: un incendie s’est déclaré vers 21h dans la concession Peugeot de Montaudran, rue Didier Daurat. Une trentaine de sapeurs-pompiers ont du batailler pendant près d’une heure et demi pour éteindre le brasier. Vingt-cinq véhicules ont été ravagés par les flammes.

 

Par Christophe Guerra

AZF: « des journalistes ont reçu l’ordre d’en dire le moins possible »

Pierre Grésillaud, ingénieur civil des mines spécialisé dans le développement informatique, se passionne pour l’affaire AZF depuis maintenant huit ans. Ancien gérant d’une PME appliquée au traitement de données, l’homme enseigne actuellement dans un organisme privé de la Ville rose. La recherche de la vérité sur cette explosion monopolise toujours aujourd’hui toute son énergie. Entretien.

 

Toulouse Infos: Comment vous êtes vous retrouvé plongé dans le procès AZF ?

Pierre Grésillaud: En 2004, j’ai éveillé l’attention du juge Perriquet suite à mon témoignage sur les images de l’hélicoptère inconnu filmé par M6-Toulouse juste après l’explosion. Il m’a sollicité pour mes connaissances de maintenances héliportées spécifiques et sur la possibilité de développer un outil informatique pour la gestion du dossier judiciaire AZF-Toulouse. Dès août 2004, j’ai donc pu avoir accès à ce dossier et y découvrir des anomalies graves, notamment dans le traitement des données sismologiques.

 

T.I: Quel regard portez-vous sur la version officielle de l’explosion et sur l’instruction menée?

P.G: Des centaines de choses sont incohérentes. J’avais déjà communiqué au procureur en octobre 2005 une liste d’anomalies qui se trouvent dans le dossier judiciaire. Elle est toujours d’actualité et attend toujours des réponses. Sur l’instruction, le procureur Michel Bérard a d’emblée orienté l’enquête vers l’accident chimique. Voici l’intitulé du réquisitoire introductif de l’enquête du 28 septembre 2001 : « homicides involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. » N’est-ce pas une orientation immédiate vers une voie unique ? En outre, certains journalistes m’ont confié avoir reçu l’ordre de la part de leur rédaction d’en dire le moins possible sur l’affaire. Quant à savoir pourquoi, il faudrait leur poser la question.

 

T.I: L’étude publiée par Préventique vous parait-elle sérieuse et crédible?

P.G: Elle ne pourra être évaluée que si l’ensemble des données et des études qui manquent dans le dossier est bien collecté. Cette étude montre à quel point l’enquête judiciaire est déficiente. Je m’associe, en tant qu’ingénieur, à M. Seillan qui annonce clairement que l’ensemble du monde scientifique s’insurge contre une thèse officielle incohérente et inacceptable.

 

T.I: Pourrait-il y avoir eu, comme évoqué dans cette publication, des bombes datant de la seconde guerre mondiale sous le fameux hangar 221?

P.G: Claude Navallon avait étudié cette possibilité, photographies aériennes de 1944 à l’appui. Elle a été en partie contrée par l’expertise de la société Bérengier en décembre 2001. Mais celle-ci avait trouvé sur des mesures magnétométriques, d’autres éléments très importants sous et à côté du cratère. Ils n’ont jamais été approfondis par la suite. Ils pouvaient coïncider avec des éléments de structures souterraines passant sous le cratère, indiqués sur un plan étrangement ignoré par les experts judiciaires. Où sont passées leurs investigations sur l’ensemble de ces terrains militaires qui englobaient AZF ? Le 13 décembre 2011, une explosion a eu lieu à 1800 mètres du site sous une dalle de la société Saica Pack, provoquant un cratère de plus de 20 m2. Elle a été expliquée, selon la préfecture, par la présence de poudres anciennes des stockages de la Grande Poudrerie. Pourquoi ceci a-t-il été révélé que fin février 2012 ? Ce sont des questions en suspens.

 

T.I: Sans parler de théorie, quel est selon vous le scénario le plus probable de l’explosion?

P.G: Je refuse aujourd’hui de rentrer dans des hypothèses pour un scénario général. Je préfère m’attacher à regarder le dossier judiciaire, constater qu’il manque beaucoup trop de données et continuer à soutenir une démarche de réouverture d’enquête avec tous les compléments d’information nécessaires. Sans cela, il est clair que la vérité n’a aucune chance d’éclater.

 

Propos recueillis par Christophe Guerra

Hockey : Présentation de Coubevoie, adversaire du TBHC ce samedi

Ce samedi le Toulouse Blagnac Hockey Club ouvre sa saison à domicile avec la réception de Courbevoie. Le club haut-garonnais, qui mène 3 victoires à 1 dans les confrontations directes aura à cœur de garder ses bonnes habitudes pour offrir une première victoire à ses supporters.

 

Composition de l’équipe de Corbevoie

Devant le filet évolue la nouvelle recrue Slovène Jure Verlic. Son backup est Thibaut Hiret, jeune gardien français de 23 ans qui a remplacé Sylvain Michaud au milieu de la saison précédente après son départ précipité vers le Canada.

La défense est composée à majorité de joueurs français ainsi que de deux défenseurs slovaques.  Parmi eux, le colosse expérimenté Vladimir Konopka (1m85-95kg) ayant évolué à Tours et Cergy avant de poser ses valises à Courbevoie. Roman Jasko, second défenseur slovaque connaît bien le championnat français lui aussi, puisqu’il a joué avec Gap et Mulhouse avant de rejoindre le club francilien.

En attaque, il faudra prendre garde au canadien Kévin Gadoury, meilleur pointeur la saison passée avec 49 points (22 buts, 27 passes) ainsi qu’au slovaque Matus Hanes auteur de 37 points (19 buts, 18 passes).

 

Mouvements d’intersaison

Lors de la trêve estivale, l’attaquant canadien Marc-André Tourigny auteur de 18 buts la saison précédente a quitté le club francilien pour rejoindre les Phénix de Reims.

Du côté des recrues, on note l’arrivée du gardien Slovène Jure Verlic en provenance du HDK Maribor (Division Élite) ainsi que le retour de l’attaquant Arnaud Bougaran après deux saisons chez le voisin de Neuilly/Marne.

Autre recrue de poids, le très jeune attaquant canadien Julien Tremblay (20 ans). Il a joué plusieurs rencontres en Ligue de hockey junior majeur du Québec avec les Voltigeurs de Drummondville, le Titan d’Acadie-Bathurst et les Cobras de Terrebonne.

 

Précédentes confrontations

Saison 2011-2012 : Courbevoie termine 8ème (25 points) et accède aux playoffs tandis que Toulouse-Blagnac termine 10ème (22 points).

Lors du match aller à Courbevoie, les franciliens s’imposent difficilement (4-3). En revanche, lors du match retour à Blagnac, ils sont battus sévèrement sur le score de 7 à 2.

Saison 2010-2011 : Courbevoie termine 9ème de la saison régulière avec 22 points, juste devant Toulouse-Blagnac, 10ème, qui totalise 21 points.

Pour leur premier match en Division 1, les hauts-garonnais vont battre les franciliens aux tirs au but  sur leur glace. Le match retour fut moins serré avec une victoire de 8 à 4 en faveur des Bélougas sur leur glace.

Au total, Toulouse-Blagnac totalise 3 victoires et 1 défaite contre Courbevoie.

 

Le chiffre

145. C’est le nombre de buts encaissés par Courbevoie lors de la saison précédente, ce qui en fait la deuxième plus mauvaise défense juste derrière Valence (146 buts encaissés). Cependant, les COC compensent avec une attaque redoutable, la 6ème meilleure du championnat 2011-2012 avec 106 buts inscrits, loin devant Toulouse-Blagnac (73 buts inscrits).

 

Pour voir la vidéo de présentation : Cliquez ICI

AZF : une année de plus sans coupable ?

Demain aura lieu comme chaque année la commémoration de l’explosion d’AZF, survenue le 21 septembre 2001 à Toulouse et ayant fait 31 morts et plus de 2500 blessés. Les élus et militants EELV prendront part au recueillement en mémoire de ces victimes, tout en regrettant que celui-ci se fasse une nouvelle fois en ordre dispersé. Communiqué de presse :

« Dans quelques jours tombera le délibéré du procès en appel d’AZF, dont EELV s’est porté partie civile au côté des associations de riverains et de victimes. Durant le procès en appel, nous n’avons pas été dupes des thèses fantasques et des manœuvres orchestrées par la défense, toutes destinées à brouiller les pistes. Et nous espérons vivement que cette fois, le « bénéfice du doute » ne sera pas donné à Total, l’exemptant ainsi de toute responsabilité !

Justice doit aussi être rendue pour qu’un accident de ce type ne puisse jamais arriver de nouveau. Pourtant, alors qu’au niveau européen, le Parlement vient de voter le 14 juin dernier la directive Seveso 3 renforçant la réglementation actuelle, les leçons d’AZF n’ont pas encore été totalement tirées. Il devient urgent de passer d’une logique de « gestion » du risque à une logique de « prévention ». Nous rappelons que dans l’agglomération toulousaine, le plus souvent en zone densément peuplée, se trouvent onze sites classés SEVESO, dont deux, classés « seuil haut » c’est à dire particulièrement dangereux : la SME (ex-SNPE) sur l’île du Ramier, qui fabrique notamment le carburant d’Ariane, et le dépôt de carburants ESSO SAF, dans la partie nord de la ville. Ces activités doivent absolument être déplacées en dehors de tout bassin de vie. Elles restent les symboles d’une leçon qui tarde à être tirée… »

Sacha Briand votera François Fillon

A l’occasion de la conférence de presse du 20 septembre 2012 organisée à la Fédération UMP31 en présence des soutiens respectifs des deux candidats, Sacha Briand, conseiller régional de Midi-Pyrénées a annoncé son soutien à la candidature de François Fillon.

« J’ai décidé de soutenir François Fillon pour l’élection du Président de l’UMP.

Il ne s’agit pas là d’un choix contre l’autre candidat. Ma décision est la suite logique de mon engagement politique auprès de Philippe Seguin. François Fillon est celui qui incarne le mieux les valeurs essentielles de l’UMP, famille politique diverse qu’il convient de rassembler dans le dialogue et l’unité.

Durant les deux mois de la campagne qui s’ouvrent, nous devons être les garants du dialogue dans le respect mutuel et nous garder de donner une image comparable à celle du PS lors de ses congrès nationaux. Alors que les socialistes désignent leur 1er secrétaire à l’occasion de négociations troubles et secrètes nous devons pouvoir montrer notre capacité de dialogue et de débat ».

Conférence environnementale : « des avancées nationales à traduire sur les territoires »

Les conseillers régionaux EELV saluent les avancées en matière de transition écologique et sociale qui ont pu être actées grâce à la conférence environnementale des 14 et 15 septembre à Paris. Les écologistes se félicitent de voir leurs propositions en partie intégrées au Projet du Gouvernement. Le Président de la République et le Premier Ministre ont posé dans leurs discours la transition énergétique et écologique comme une priorité qui permettra à notre Pays de répondre à la crise économique.

Pour Françoise Dedieu-Casties qui représentait la région Midi-Pyrénées lors de la conférence : « En matière de biodiversité, même s’il sera nécessaire d’aller plus loin encore, on  peut se satisfaire que les annonces aillent dans le bon sens avec une réelle volonté de réduire l’artificialisation des sols ou encore de renforcer les moyens dédiés à l’éducation à l’environnement.»

Pour Guillaume Cros Président du Groupe EELV : « Les Régions doivent à présent s’emparer de cette feuille de route et  faire vivre sur les territoires les nouvelles orientations du gouvernement. Nous veillerons notamment lors du prochain budget régional à ce qu’elles soient traduites en termes budgétaires et en termes de politiques publiques. En Midi-Pyrénées, dès la fin de l’année 2012 nous créerons par exemple une  Société de Tiers Investissement dédiée aux énergies renouvelables et à la rénovation thermique des bâtiments en adéquation avec le projet gouvernemental »

Pierre Cohen ne se fait « pas d’illusions » quant à l’avenir de Sanofi Toulouse

Le maire de Toulouse, Pierre Cohen recevait ce matin l’intersyndicale de Sanofi qui lui a remis une contre-expertise sur la situation de l’entreprise. L’élu socialiste a réaffirmé son soutien aux salariés mais a avoué qu’il serait « difficile de s’opposer à la fermeture. »

 

« Sanofi s’achemine vers une annonce qui ne laisse pas présager l’optimisme ». Pour Pierre Cohen, qui a reçu ce matin l’intersyndicale toulousaine du groupe pharmaceutique, la question semble réglée. Le maire de Toulouse pense même déjà aux « accompagnements possible pour les salariés », si la fermeture est annoncée. Reçu samedi prochain par le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, l’élu socialiste attend une « grande fermeté » de celui-ci. Le président de la communauté urbaine de Toulouse ne veut « pas interdire les licenciements » mais se dit favorable à une loi visant à interdire ou à soumettre à décision ministérielle les licenciements abusifs. » Enfin il tient à souligner que même si Sanofi pliait bagages, ce ne serait « pas la fin de l’Oncopole ».

 

Pas de recherche sans production ?

Le pôle de recherche de Sanofi Toulouse souffre-t-il de l’absence de pôle de production ? Si la question mérite d’être posée, le maire de Colomiers Bertrand Sicard rappelle « qu’il y a 6 ans, une branche de production du groupe pharmaceutique était implantée sur sa commune ». Et suite à une première restructuration, la branche a été vendue. La situation actuelle est donc « le prolongement d’une démarche actée » selon l’élu columérin. De son coté Pierre Cohen réfute l’idée que Sanofi « ne puisse exister sans un pôle production ».

Enfin lorsqu’on lui parle d’un « écosystème pas propice au développement de Sanofi », le maire de Toulouse estime « scandaleux qu’on ose dire ça quand on sait qu’avant AZF, ils étaient entre une usine chimique et des hangars commerciaux ». Il rappelle « qu’1 milliard d’euros ont été engagés dans l’Oncolpole » et que le groupe « a bénéficié de fonds publics, d’un site attractif et fait 6 milliards de bénéfices ».

 

Guillaume Truilhé

L’Assemblée plénière du du Conseil régional se réunit ce jeudi

Les élus régionaux de Midi-Pyrénées se réuniront en Assemblée plénière, sous la présidence de Martin Malvy, jeudi 20 septembre à partir de 14h, à l’Hôtel de Région.

Les élus se prononceront sur une nouvelle convention cadre entre la Région et la Caisse des Dépôts, qui vise à définir un programme d’actions conjointes pour le développement économique, le développement numérique, le soutien à la valorisation de la recherche publique et le développement durable, avec en particulier les économies d’énergies et énergies renouvelables.

La première action de cette convention est la constitution d’un prêt d’honneur régional dédié aux créateurs d’entreprises innovantes, dont les élus débattront également.

Un bilan de la Carte Jeune Midi-Pyrénées sera présenté. Outil inédit, mis en place à la rentrée 2012, la Carte Jeune rassemble sur un seul et même support les différentes aides de la Région en faveur des lycéens et apprentis de Midi-Pyrénées. Elle réunit au total 16 M€ d’aides régionales.

Par ailleurs, la nouvelle composition la Commission permanente sera à l’ordre du jour.

Suivre en direct sur le site de la région.

Toulouse Infos