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Toulouse : Keep Cool demande la remise en place des affiches représentants une femme nue

En septembre 2012, à l’occasion de ses dix ans, le réseau de salles de sport Keep Cool (90 clubs en France) dévoile sa nouvelle campagne d’affichage dans quinze villes de France. Le visuel représente « une adhérente de l’enseigne qui pose nue, affichant pudiquement ses rondeurs et son sourire, pour un message qui traduit l’état d’esprit de Keep Cool : le « sport bonheur », invitant Monsieur et Madame Tout-le-monde à une pratique décomplexée, loin des shorts moulants, des mannequins longilignes et des biceps proéminents ». A Toulouse, l’affiche soulève l’indignation d’associations féministes et de militants du Front de gauche, qui exigent et obtiennent le retrait des trois affiches du métro toulousain. Les dirigeants de Keep Cool ne comptent pas en rester là. Voici leur réaction.

 

« Ces manifestants préfèrent-ils une blonde retouchée sur ordinateur aux formes qui n’existent, justement, que sur les panneaux publicitaires ? » interroge Guy Deville, le fondateur du réseau. « Les femmes sont complexées par cette image de modèles soi-disant parfaits, poursuit-il. Nous ne voulons plus accepter cette pensée unique, et nos adhérentes non plus. » « Nos salles sont ouvertes à tous », explique Coraline, une équipière toulousaine. « Nous sommes fiers de montrer une femme qui s’assume telle qu’elle est. »

Keep Cool refuse cette censure et demande la remise en place de ses affiches. L’enseigne continuera à revendiquer le « Sport Bonheur », une pratique du sport pour tous, loin des univers dominés par le culte de l’apparence. Et n’hésitera pas à mettre en valeur, dans une prochaine campagne, un autre adhérent, nu, sans complexe… et masculin ! »

BOC Aviation fait l’acquisition de 50 appareils de la famille A320, dont 25 NEO

BOC Aviation, filiale spécialisée en leasing d’avions de Bank of China basée à Singapour, a passé une nouvelle commande ferme signée en décembre 2012, portant sur l’acquisition de 50 appareils de la famille A320, dont 25 NEO. Cette transaction comprend des A320 et A321 dotés des deux options de motorisation. BOC Aviation annoncera ultérieurement la motorisation retenue pour ces appareils.

 

BOC Aviation a passé sa dernière commande d’appareils de la famille A320ceo en 2010. Cette commande d’A320neo sera la première de la société pour cet appareil doté d’une nouvelle motorisation. En tant qu’investisseur, BOC Aviation recherche des avions à faible consommation de carburant disposant d’une large base d’utilisateurs et cette commande contribue encore davantage à sa croissance.

« Les A320 et A321 d’Airbus dotés de la motorisation actuelle, très prisés, sont parfaits pour les compagnies recherchant une rentabilité opérationnelle, qui veulent offrir à leurs passagers un confort hors pair sur les vols court à moyen-courriers », a déclaré Robert Martin, Managing Director & Chief Executive Officer de BOC Aviation. « Notre commande d’appareils de la famille A320neo nous permet de renforcer notre engagement visant à devenir un acteur majeur de l’industrie du leasing d’avions, en mettant à la disposition de nos clients les nouveaux appareils éco-efficients disponibles sur le marché. »

« Cette annonce faite par BOC Aviation est un signe de confiance supplémentaire dans l’attrait sur le long terme de la famille A320, qui fonctionne bien auprès de la communauté financière grâce à la base étendue d’utilisateurs, la rentabilité en exploitation qui a fait ses preuves, et la forte valeur résiduelle de ces appareils », a pour sa part souligné John Leahy, Chief Operating Officer Customers d’Airbus. « Grâce à ce nouvel engagement, BOC Aviation sera en mesure de renforcer sa place de société de leasing de premier ordre. »

Avec cette toute dernière transaction, les commandes cumulées de BOC Aviation s’élèvent à 187 nouveaux appareils Airbus au total (181 appareils de la famille A320, et six de la famille A330), dont 131 sont déjà placés auprès des compagnies. BOC Aviation a également étendu sa flotte d’appareils Airbus en effectuant des transactions d’achat et de ‘leaseback’ auprès des compagnies. A ce jour, la société a placé avec succès des appareils Airbus auprès de plus de 40 compagnies dans le monde. BOC Aviation, principale société de leasing basée en Asie, fêtera son 20ème anniversaire cette année.

L’A320neo sera mis en ligne dès la fin 2015, suivi de l’A319neo et de l’A321neo en 2016. Les appareils de la famille A320neo sont équipés de réacteurs de la dernière génération et de ‘Sharklets’, grands dispositifs d’extrémité de voilure, deux innovations qui permettront une réduction allant jusqu’à 15 pour cent de la consommation de carburant. Cela équivaut à une économie de 1,4 million de litres de carburant, soit la consommation de 1 000 voitures de taille moyenne. L’A320neo permet également une réduction annuelle de CO2 de 3 600 tonnes par appareil et par an. Avec plus de 1 600 commandes fermes depuis son lancement en décembre 2010, la famille A320neo est le programme d’avions civils qui se vend au rythme le plus rapide de l’histoire de l’aviation.

Les appareils de la famille A320 constituent la famille de monocouloirs best-seller la plus avancée au monde. A ce jour, près de 8 900 appareils de cette famille ont été commandés et plus de 5 300 livrés à plus de 380 clients et utilisateurs dans le monde.

Don de sang : 3 000 donneurs attendus à Toulouse en 4 jours

Du 16 au 19 janvier, la place du Capitole accueille l’opération « Mon sang pour les autres » organisée par l’Etablissement français du sang (EFS) en collaboration avec la ville de Toulouse.

 

Pour cette 15e édition, les clubs sportifs s’engagent pleinement dans cette action : places de rencontres sportives offertes aux donneurs, démonstrations sportives, parrainages de sportifs de haut niveau …

Créée en 1998 à Toulouse, cette opération permet chaque année d’accueillir près de 3 000 donneurs en 4 jours. Pour faire face aux besoins, 10 000 dons sont nécessaires !

Le don du sang est possible toute l’année du lundi au vendredi et le samedi matin soit à l’hôpital Purpan soit à la maison du don – 15 allées Jean Jaurès.

Lancement de la Commission d’évaluation consacrée au secteur télévisuel en Midi Pyrénées

Inquiets de la situation des multiples acteurs des télévisions locales et régionales confrontés à une crise sans précédent notamment due aux mutations techniques et la raréfaction des moyens budgétaires, les élu(e)s écologistes ont obtenu la création d’une Commission d’évaluation qui se réunira pour la première fois ce mercredi 16 janvier 2013 à l’Hôtel de Région. Ces travaux devront être achevés d’ici le printemps. Cet organe se compose de 11 élu(e)s représentants les différents groupes politiques, avec, pour EELV, Gérard Onesta, Marie-Christine Pons et Guilhem Latrubesse.

Pour Gérard Onesta, Vice-président à l’initiative du lancement de cette commission : « Cette instance doit d’abord être le lieu de l’écoute la plus exhaustive possible des divers acteurs du monde télévisuel : employés et dirigeants des chaînes, collectivités locales, producteurs, artistes, techniciens, formateurs, archivistes, diffuseurs, animateurs des télés Web, linguistes, publicistes, personnalités régionales ou nationales qualifiées… Dans un second temps, il reviendra à la Commission de rédiger des préconisations que l’Assemblée régionale pourra soumettre aux autorités de tutelle télévisuelle de notre pays ».

« À l’heure où la future réforme des collectivités territoriale laisse espérer que de nouvelles compétences et moyens pourraient être mise en oeuvre, nombreux sont les acteurs du monde télévisuel qui espèrent beaucoup de cette initiative du Conseil Régional. La feuille de route de la commission devrait en effet s’attacher à répondre à quatre grandes problématiques qui touchent ce secteur :

Quel positionnement ?

Quel espace pour la télévision régionale et locale face à la multiplicité grandissante de l’offre ?

Quelle technique ?

Comment assurer la visibilité des programmes ? Comment adapter l’outil télévisuel à un univers technique en pleine mutation ?

Quel budget ?

Comment concilier une nécessaire pluralité de l’offre éditoriale télévisuelle et la raréfaction des budgets publics et privés ? Comment garantir des moyens financiers cohérents et dans la durée ?

Quelle gouvernance ?

Comment impliquer la puissance publique dans l’appui à l’offre télévisuelle sans interférer dans la liberté éditoriale ? Comment former aux métiers de la télévision du XXIème siècle ?

Toulouse : Le Préfet veut expulser un Malien originaire de Gao

Monsieur Diallo Seydou est malien et vit en France à Toulouse depuis 10 ans. Il est placé en rétention à Cornebarrieu depuis le 13 décembre 2012 suite à une décision d’éloignement prise à son encontre par le Préfet de la Haute-Garonne. Il pourrait être expulsé vers son pays d’origine.

« Il est originaire de Gao, au Nord du pays où les combats font rage aujourd’hui. Ce mardi Monsieur Diallo Seydou a été embarqué contre son gré à destination de Paris pour être présenté à son consulat. Il a reçu dans la nuit un appel téléphonique de ses proches au Mali lui indiquant que des membres de sa famille ont perdu la vie dans les combats ses derniers jours » explique la cimade.

Et l’association poursuit. « Alors que le gouvernement a décrété il y a quelques jours un moratoire sur l’expulsion des Maliens, il paraît inconcevable d’envisager une expulsion au moment où la France vient d’entrer en guerre au motif d’assurer la sécurité des Maliens ».

« Une fois de plus la préfecture de la Haute Garonne semble aller à contre courant de la pratique générale. Il y a quelques mois elle persistait à maintenir en rétention administrative des ressortissants syriens, aujourd’hui elle tente d’exécuter une mesure de reconduite à la frontière pour un ressortissant malien ». La Cimade demande la libération immédiate de Monsieur Diallo.

Quelle est la différence entre un dialecte et une langue ?

Cet article sera le début d’une série. Il s’agit de présenter la langue occitane et de répondre à plusieurs questions sur le thème OCCITAN : QU’ES AQUÒ ? Aujourd’hui la question est : Quelle est la différence entre un dialecte et une langue ?

 

Se non pòt dessenhar aiçò, es que non entendrà Albert Eisntein. Quina  melhora  introduccion  per  una  vila  sciéntifica  coma  Tolosa !  Es  per  l’introduccion  a  la question  que nos  pre-aucuparà ara,  puèi la  causa sabuda ne  parlarèm pus. Vaquí la  question, question essenciala per contrabalançat la propaganda assimilacionista : quina es la diferéncia entre un dialecte e una lenga ?

Al delai de la nocion politica de qu’un dialecte es una lenga sense armada, o qu’a capitat per la mau diplomatica, de qué podèm apondre per l’occitan, una lenga sense armada e sense administracion militarista o mal pagada ?

O podèm dessenhar ? (Schéma 1)

Cadun dels ensembles dessenhats es un dialecte. Plan evidentament la dimension de rondèl serà aquela d’una subjectivitat d’un especialista de la lingüistica, mas pauc impòrta aiçò ; la dimension del dialecte fòrabandís pas l’existéncia de l’ensemble lingüistic.

Alara l’occitan es fait de mantunes dialectes : lemosin, auvernhat, gavòt (lo nòrd occitan es tot aiçò ; gascon (dialecte iberic de l’occitan) ; lengadocian e provençal (lo sud occitan).

Devèm dire tanben qu’un dialecte, un parlar o una lenga dona pas una qualitat superiora o inferiora a l’expression lingüistica : non i a un bon occitan, ni mai un melhor dialecte, nimai un mai polit parlar que los autres.

Devèm alara dessenhar per explicar la diferéncia entre un dialecte, una lenga e un lengatge ; farèm aital la guèrra a l’anglicisme que mescla lenga e lengatge o la manièra elitària de parlar de la «lenga de l’autor «perqué seriá mai polit que aquel del «dialecte de la banlèga» o dels tèxtes de rap.

Lo dialecte foncionarà solet, coma una lenga ; serà un objecte lingüistic coërent, çò que lo pòs far pensar a una lenga.

Lo lengatge es una causa transversala que non pòt èstre sense l’ensemble de la lenga. (Schéma 2)

I a tanben sosdialectes, e parlars dins un dialecte, e donc dins la lenga occitana, mas serà per un autre bilhet.

Parabòla, anecdòta, practicas occitanas necitas !

Es lo temps dels reis, portarèm un « bilhet occitan » cada setmana ; lo primièr es çaquelà un « contrapunt », una faiçon de presentar çò que serà al fial de las setmanas lo vòstre TOLOSA OCCITANA. Aprendrètz beucòp sobre l’occitan, en francés o en occitan ; mas vòli pas èstre sol de trabalhar …

 

La tribune occitane ne sera pas une façon de montrer l’occitan, comme un élément de plus de la culture de Tolosa (le français étant la clé délivrant l’esprit de la cage éducative), mais l’occitan est la base de la culture pour Tolosa, sans langue occitane, la culture toulousaine est un OGM de la vie humaine, une vie du pays toulousain ; sans occitan, il n’y a pas de Tolosa.

Les tribunes ne seront pas non plus une parabole, ni une anecdote.

Platon, dans son dialogue Teetet, illustre de quelle manière les philosophes non plus ne pourront trouver une vie à penser le monde, la chronique sera pour vivre, au jour le jour, dans Tolosa :

« Se dís que una certana tràcia, una persona sapienta e amusenta, s’en va rire de la Tales de Milet qu’aqueste, tot gaitar amont per seguir la marcha dels autres, es tombada dins lo potz. La gojata disiá que, ambe la seuna passion per saber de qué se debanava al cèl, ignorava çò que debanava al pè. »

Jésus et ses disciples ont été les vrais spécialistes pour expliquer ses idées avec des paraboles ; de nulle manière je ne veux être le disciple des anciens toulousains, ceux qui firent la dignité de l’occitan, il ne manque pas malgré les ignorances entretenues, ou les enterrements de première classe que fait la mémoire hitorique toulousaine, même pour les académies toulousaines. Mais Jésus et ses disciples savaient que le public étaient ceux des paysans juifs sans nul doute avec aucune culture savante, e qu’ils ne pouvaient non plus parler avec les mots abstraits, en concepts ; tous mes lecteurs, toutes mes lectrices, seront les/as paysan/nes pour la grande’ langue occitane, langue du paratge et du savoir toulousain, de la science, de la recherche pour employer les mots modernes. Pour cela, les disciples chrétiens furent de ceux qui employèrent des paraboles, fameuses chaque dimanche dans de multiples églises, cathédrales, synagogues ou mosquées d’Occitanie, e de la planète.

Mais maintenant, se pose le problème de savoir : qu’es-ce une parabole, vue que la culture (même ici en Occitanie) se résume à ce que la télévision parisienne porte, peu de chose donc. Et alors arrive la difficulté supplémentaire pour entendre la culture liée à la langue occitane, langue basique pour la vie laïque européenne. Alors, et comme l’Évangile est par chance de l’existence de militants de Gascogne, traduite directement du grec par militants protestants et catholiques gascons, on peut voir un exemple de parabole, selon Luc, 8, 5-15 :

«Coma que s’es plegat una granda multitud de gens, Jèsus a prononciat una parabòla : ‘Lo semiador es sortit a semiar la grana. E, en semiar, una grana es caduda sul mièg del camin ; e es estada petonejada e se l’an minjada los aucèls del cèl. Un autra es caduda sobre una pèira e, ja nascuda, s’es assecada per fauta d’escasença. Una autra es caduda al mièg de la maissanta èrba, e las maissantas èrbas que son creissudas ambe èla, la van amagar al solelh. E una autra es caduda en bona tèrra e, alutzida, a donat a unes fruits a centenars.'[…]»

On ne peut que penser que labourer est indispensable, mais aussi que ces tribunes ne seront pas des anecdotes, elles seront pas seulement une semence pour développer la dignité de la langue occitane dans la vile mondine. Alors viendra votre rôle de citoyen, éclairé que vous êtes, de faire els enseignement public, simplement pour aider, guère plus.

Ni anecdote, ni parabole, parce que les gents de Tolosa seront ceux qui sauront comment développer, appliquer, e surtout pratiquer la politique linguistique occitane, dans la vie moderne de chaque jour, a TOLOSA, capitale européenne et ville de la langue des Trobadors, mais aussi de La Canso.

La tribune sera publiée chaque semaine, en langue mondine, ou en langue d’État.

 

Jacme Delmas

Toulouse : la neige attendue pour ce matin

Selon les prévisions de météo France, la neige devrait faire son apparition à Toulouse ce matin. En Midi-Pyrénées 8 départements seront touchés dont le l’Aude, le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et l’Aveyron.

Pendant toute la matinée de mercredi, des chutes de neiges sont annoncées. Météo France, qui annonce une température de 3° dont 1° ressenti, appelle les automobilistes à rester vigilants. Les quelques flocons attendus ne devraient pas tenir sur la ville rose d’autant que météo France prévoit de la pluie dès cette après-midi. Il faudra donc attendre pour voir les traditionnels bonhommes de neige faire leur apparition dans la ville rose.

Les conseils de la préfecture

Vérifier la pression des 4 pneus : En hiver, la pression des 4 pneus doit être vérifiée « à froid » car celle-ci varie en fonction de la température extérieure. Plus la température est basse, plus la pression mesurée est faible. Il convient de rajouter 0,2 bar à froid à la pression recommandée.

Privilégier les pneus hiver : Dès que la température moyenne est inférieure à 7°C, il est conseillé d’utiliser des pneus hiver. Adaptées à toutes les conditions hivernales, leur gomme plus tendre et leurs sculptures plus profondes, améliorent l’adhérence et le freinage. Il est indispensable d’équiper les 4 roues afin de conserver un niveau d’adhérence similaire à l’avant et à l’arrière. Les pneus à clous ou à crampons  peuvent être montés dès la mi-octobre et démontés vers la mi-mars. La vitesse de ces véhicules ainsi équipés est limitée à 90 km/h.

Haute-Garonne : Conditions de circulation des Transports Scolaires perturbées ce mercredi

« Du fait des conditions météorologiques de ces derniers jours, les accès au col de Peyresourde (RD618), à la station des Agudes (RD76b), à la station du Mourtis (RD44) et à Artigue (RD46) sont fermés en raison du risque d’avalanche très important. Les transports scolaires qui empruntent ces accès sont suspendus mercredi.

Sur le reste du département de la Haute-Garonne, les prévisions météo annoncent un épisode neigeux qui concernera le Nord du Département mercredi matin avant de s’étendre à l’ensemble du département dans l’après-midi.

Cet épisode neigeux de faible importance rendra les conditions de circulation délicates sur le réseau départemental. Le Conseil Général appelle tous les usagers à faire preuve de prudence dans leurs déplacements sur le réseau routier.

La circulation des transports scolaires et des lignes régulières du réseau départemental Arc-en-ciel est pour l’instant maintenue. Toutefois, des perturbations limitées peuvent survenir en fonction des conditions locales de circulation. »

Mali : la communauté toulousaine approuve l’intervention française

Composée principalement d’étudiants et de familles, la communauté malienne de Toulouse vit à distance un conflit où la France est engagée depuis le jeudi 10 janvier. Les 700 maliens de la ville rose adhèrent à cette intervention mais restent très préoccupés par l’avenir du pays.

 

« Il y a  un sentiment de joie et de peur, les maliens approuvent l’appui de l’armée française mais ils s’inquiètent pour les populations du Nord et de l’Ouest où les combats sont violents »  précise  Mahamadou koné, chef d’entreprise à Toulouse. Mais la communauté Toulousaine a surtout tremblé à l’unisson quand Bamako est devenu la cible des terroristes. « Ma mère est arrivée à Toulouse avant le raid des islamistes sur Bamako, elle attend avant de repartir chez elle. Ce qu’on ne comprend pas vu d’ici, c’est comment les terroristes partis du Nord ont failli prendre la capitale. On a découvert la faiblesse de notre armée, heureusement que la France a bougé »  analyse Émile Traoré, technicien en électricité. Mahamadou Koné confirme qu’il « fallait cette intervention de la France. D’après des amis de Gao que j’ai eu au téléphone, les islamistes ont connu des  pertes significatives ».

 

L’aide  de la diaspora

Habitué à jouer un rôle économique vital pour le Mali,  la diaspora a décidée de s’impliquer en intervenant de manière active dans le conflit. Karim Rahhaoui, Consul du Mali à Toulouse explique  vouloir « récolter des dons pour faciliter le transport des troupes sur le terrain et pour aider la population à acheter des produits de première nécessité ». Une chaîne de solidarité s’est mise en place rapidement dans la ville rose. « Nous avons fait appel à tous les maliens de bonne volonté, aux étudiants et aux travailleurs pour que notre pays tienne le coup » rajoute Emile Traoré. Les maliens de Toulouse auraient bien aimé se rendre plus visibles en plaidant leur cause sur la place publique, mais pour des problèmes de sécurité inhérents à l’intervention française, ils ne joueront pas cette carte.

Pierre-Jean Gonzalez

Toulouse Infos