En visite dans la ville rose, le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan a été reçu vendredi par le président du Conseil Général de Haute-Garonne, Pierre Izard. Le leader de la principale fédération de parents d’élèves, qui réclame une nouvelle organisation de l’école, compte s’inspirer du système haut-garonnais.
A peine 24 heures après la visite du Ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, c’est au tour de Jean-Jacques Hazan, de venir à Toulouse pour parler de sa « vision de l’école ». Reçu par le président du Conseil Général de Haute-Garonne, Pierre Izard, le président de la FCPE s’est penché sur la sectorisation des collèges de Haute-Garonne, la gratuité des transports scolaires et le rythme scolaire des collégiens. « Nous nous sommes réunis pour parler de ces trois sujets » explique-t-il.
La sectorisation est le sujet le plus important car il concerne près de 50000 collégiens dans 95 établissements de Haute-Garonne. « Il faut cesser cette ghettoïsation, ainsi nous souhaitons une sectorisation nette » déclare le président de la FCPE qui milite pour une plus grande « proximité géographique, la mixité sociale et la cohérence éducative ». Pour ce dernier, « la cohérence des projets d’écoles et de collèges passe par « une refonte des structures autour d’un seul inspecteur » qui s’occuperait à la fois d’un collège, mais également des écoles qui lui sont rattachées. Une organisation qui ne peut fonctionner que si « les demandes de dérogations motivées ni par un rapprochement familial, ni pour des raisons sanitaires » sont systématiquement refusées.
Autres points importants, la gratuité des transports scolaires et la hausse du temps de repas pour les élèves. Concernant le premier point, Jean-Jacques Hazan prend exemple sur la Haute-Garonne qui « a décidé la gratuité, ce qui est exemplaire ». Ce dernier, qui souhaite généraliser cette initiative, rappelle « qu’une vingtaine de départements prennent déjà en charge les transports ». Enfin, le président de la FCPE milite pour « un temps de repas plus long ». « Quand on voit que dans les collèges, les enfants n’ont que 45 minutes pour se restaurer alors qu’ils ont des journées de 7 heures, c’est beaucoup trop court » se désole-t-il. A noter que sur ce dernier point, un décret va être très prochainement examiné à l’Assemblée Nationale.
Olivier Goarin