L’école : un sanctuaire où seul le savoir a sa place ?

734
Image d’illustration. Photo / Crédit Fotolia

Ce mardi 2 septembre 2014, à Toulouse et dans toute la France, nos chères têtes blondes et brunes sont rentrées, en Maternelle, en Primaire, au Collège ou au Lycée, pour une année scolaire placée sous le signe de l’Égalité… Acceptons-en l’augure ! Et comme à toutes les rentrées, plusieurs réflexions ou débats reviennent en discussion ou en questionnement profond…

 

Notre École doit-elle être un sanctuaire où seul le savoir a sa place ? Notre École, doit-elle, au contraire, s’ouvrir sur le monde extérieur ? Notre École doit-elle adopter une tenue vestimentaire unique, autant dire adopter « l’uniforme » au nom de l’Égalité ? Notre Ecole, voire notre Éducation nationale, premier pilier de notre République, peut-elle se permettre de changer de ministre à chaque gouvernement, et 3 ministres en 1 an ? Même si les rentrées scolaires, on le sait, sont préparées 1 an avant par tous les acteurs territoriaux !

À Toulouse, la rentrée s’est globalement bien passée et je souhaite à tous les Élèves Toulousains (nos enfants et petits-enfants) de bien apprendre et d’être heureux avec leurs « Instits », leurs « Profs », incontournables garants de cette noble tâche, qui est d’en faire des futures Citoyennes et Citoyens à part entière !

Noble tâche, mais dure tâche, il faut le reconnaître. Car, si cette rentrée scolaire 2014-2015 s’est faite sous un ciel bleu et dans une douce chaleur automnale, l’été a été rude et l’actualité lourde et violente… Actualité qui n’a dû échapper ni aux yeux ni aux oreilles de nos enfants via tous les moyens de communication dont ils savent se servir à merveille !

Été tourmenté, dominé par le bruit des armes en Ukraine, au Moyen-Orient entre Israël et la Palestine (Bande de Gaza), en Syrie, en Irak…Été tourmenté également par la série impressionnante de catastrophes naturelles, d’inondations, et d’accidents d’avions ! Été tourmenté par l’actualité politique et sociale, pas moins chaotique…

En posant et en me posant les 3 questions sur ce que doit être notre École : un sanctuaire où seul le savoir a sa place, ou sur son ouverture sur le monde extérieur, ou sur son ouverture sur la Société, j’essaie d’alimenter son éternel questionnement… et je n’oublie pas que ce que je suis, je le dois à l’École de la République, véritable « joyau » que nous avons en commun !

 

Yvette Benayoun-Nakache