Un homme de 53 ans est actuellement poursuivi pour vol et abus de faiblesse. Le faux ouvrier avait prétexté devoir réparer le toit d’une femme de 92 ans. Après son passage, 10 000 euros de bijoux ont disparu.
Du haut de ses 92 ans et son handicap, une Toulousaine habitant le quartier des Minimes ne s’est pas laissé faire lorsqu’un homme s’est présenté à la porte de son domicile, prétextant devoir réaliser des travaux sur le toit de la maison.
Non prévenue de son arrivée et des travaux, la nonagénaire a résisté tant bien que mal à la visite de cet ouvrier au comportement plutôt étrange. Ne pouvant réaliser les « travaux », l’homme a fini par quitter la demeure. Pour couvrir ses frais de déplacement, la propriétaire lui a tout de même donné quelques euros, rapporte la dépêche du Midi.
Seulement, quelques jours plus tard, femme âgée s’est rendue compte que ses bijoux avaient disparu. Il n’en fallait pas plus pour lui permettre de faire le rapprochement entre ce vol et la venue de l’ouvrier. Bilan du préjudice ? Près de 10 000 € de bijoux, colliers et bagues.
Elle croise le suspect dans la rue
Elle s’est donc rendue au commissariat pour porter plainte, les prélèvements réalisés sur place n’ont pas permis de relever des éléments intéressants pour l’enquête. En revanche, coup de chance pour la nonagénaire quelques mois plus tard. Alors qu’elle se baladait dans la rue, elle a croisé un individu qui lui était familier. Elle a reconnu son suspect !
Alertés par la femme âgée, les policiers de la brigade de répression des atteintes aux biens ont menés de nouvelles investigations, et un individu âgé de 53 ans a été placé en garde à vue mardi 3 septembre.
Ses propos n’ont pas convaincu les enquêteurs de la sûreté départementale, ni même le parquet. Connu des services judiciaires, le prévenu a un penchant certain pour les abus de faiblesse et les vols avec effraction.
Une perquisition réalisée à son domicile n’a pas permis de retrouver les bijoux de la femme. Néanmoins, le parquet de Toulouse a décidé de renvoyer cet individu devant le tribunal correctionnel pour un jugement prévu au printemps prochain.
Raphaël Crabos
