Théâtre : Vladia Merlet rend hommage aux Rapatriés d’Indochine

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Suite aux accords de Genève sur le Vietnam signés en juillet 1954, une grande partie des ressortissants Français d’Indochine durent rentrer en France. Et c’est dans d’anciens camps militaires comme celui de Sainte Livrade sur Lot que furent rassemblées ces populations. Ce Centre d’Accueil des Rapatriés d’Indochine (CARI) qui deviendra plus tard le Camps d’Accueil des Français d’Indochine reste une période méconnue de l’histoire contemporaine. Et c’est ces populations dont faisait partie sa grand-mère que Vladia Merlet, interprète et auteur de la pièce de théâtre CAFI à décidé de mettre en valeur.

Une histoire racontée par Louise 9 ans qui fait escale en avril 1956 au Centre d’Accueil des Rapatriés d’Indochine, dans le Lot-et-Garonne. Elle nous raconte sa vie au Vietnam, son arrivée à Sainte-Livrade et son adaptation à la France. Un pays avec qui elle entretien des rapports ambigus.

Une note d’espoir voulue par l’auteur pour qui cette pièce représente énormément.

A noter que Vladia Merlet ne joue qu’une fois à Toulouse dans le cadre du festival Made in Asia. C’est vendredi à 20h30 et c’est au centre culturel des Mazades.


Théâtre : Vladia Merlet rend hommage aux… par ToulouseInfos

 

Rectifications de l’auteur : – « Ce n’est pas l’histoire de ma grand-mère mais celle de la grand-mère de mes cousines. Les grands-mères du camp s’appellent toute ‘mémé’ … Mais mémé Boc n’est pas ma grand-mère. » – « Alors bien sûr il y a une note d’espoir pour finir mais il faut aussi mettre en avant que ces personnes ont été de grands oubliés de la France et c’est tout de même cela que je mets en valeur dans ce spectacle… »