Européennes : la campagne « grisâtre » de Michèle Alliot-Marie

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Là où Dominique Baudis remportait 4 sièges aux Européennes, Michèle Alliot-Marie n’en remporte hélas que deux. Fin limier, Dominique Baudis avait su entretenir le doute et par conséquent la flamme des candidats aux Européennes pour notre région, jusqu’au bout.

 

Sa tactique, avait été de faire penser aux candidats de chaque département où il s’était rendu tout au long de sa campagne, que ceux-ci avaient toutes les chances d’être élus: second, troisième, ou quatrième « tête de liste ».

Et tous y ont cru !

Résultat : Dominique Baudis obtenait avec le concours de Christine de Veyrac 4 sièges aux Européennes.

Avec Michèle Alliot-Marie en revanche, et par comparaison, nous avons retrouvé cette sorte de campagne grisâtre et sans punch, très similaire au fond, à celle qu’avait mené Alain Juppé à l’époque dans son fief, où ce dernier avait tenté d’imposer à Dominique Baudis son égérie Bordelaise…sans succès. (je m’étais du reste employé autant que faire se peut, pour qu’un tel stratège « perdant-perdant » ne puisse jamais voir le jour).

« L’homme en gris » de Bordeaux nous disait sans le dire, qu’en choisissant une Bordelaise en deuxième de liste, Dominique Baudis avait au moins l’assurance d’obtenir 2 sièges au Parlement européen.

J’avais rencontré Alain Juppé en compagnie d’Alain Lamassoure, de Christine de Veyrac et de Dominique Baudis. C’était en 2009, et je trouvais que flottait déjà à l’époque, dans les locaux de la mairie de Bordeaux…comme une odeur de naphtaline, que j’associais allez savoir pourquoi, au maître des lieux.

Grisaille et naphtaline, n’ont jamais été synonymes chez moi, ni de hauteur de vue, ni de potentialité à briguer par exemple, la présidence en 2017. (Mais ceci est une autre histoire, quoique bien plus présente celle-là).

Les Français je crois sont plus que jamais las du rose…comme du gris.

Ce qu’ils veulent pour demain, c’est de la lumière, de la vie, de l’enthousiasme ! Laissons nos boulettes de camphre là où elles ont leur place, à savoir : dans nos placards.

Et puisque je veux vous parler aujourd’hui de soleil, bien davantage que de grisaille, rallions nous mes amis, autour de Laurence Arribagé dimanche, pour ce deuxième tour des législatives partielles à Toulouse.

Elle représente, à l’image de Laurent Wauquiez, ce renouveau de l’UMP pour demain, espéré de tous. L’intégrité et la jeunesse, associées à l’intelligence…que peut-on espérer de mieux pour représenter l’UMP! Alors tous aux urnes dimanche.

Ce sera un pour tous, et tous pour Laurence Arribagé.

 

Chronique signée par notre chroniqueur de droite « JFV » (alias Gold 31) que vous retrouvez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos ou sur son blog : http://jeff123.typepad.fr/royalmensonge/.