Sondages Municipales Toulouse : Moudenc finira-t-il comme Balladur ?

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Moudenc sera-t-il éjecté de sa chaise à porteurs, comme le fut Balladur avant lui ? Ah mes amis, que nous avons vous et moi, la mémoire courte ! Qui se souvient des sondages réalisés à l’époque des présidentielles, entre Jacques Chirac et Edouard  Balladur ?

 

Des sondeurs « très bien informés », comme toujours, avaient donné Jacques Chirac à 19% seulement, contre un Balladur alors crédité de 60% des intentions de vote, au sein du centre-droit. Et c’est Chirac, contre toute attente qui fut élu, et Edouard balladur qui fut renversé de sa chaise à porteurs.

Se relevant avec peine de sa chute, notre bon Edouard hurla presque aux quelques sympathisants restés encore présents à l’annonce de sa défaite : « je vous demande de vous arrêter! ». Une phrase qui résonnera encore longtemps dans toutes les têtes.

Ah, je vois mes amis, que la mémoire à présent vous revient…vous me rassurez.

Ainsi donc, à Toulouse, un sondage réalisé sur un échantillon de 602 personnes seulement, donnerait  aujourd’hui, un peu de la même façon qu’hier pour Balladur, un Moudenc crédité de 37% des intentions de vote au 1er tour, contre 36% pour Cohen.

C’est oublier qu’un sondage réalisé sur un aussi petit échantillon (par téléphone qui plus est) ne peut en aucun cas être le reflet exact de ce que décideront réellement des milliers de toulousains au soir des urnes, en mars prochain.

Alors même que la plupart des candidats n’ont pas encore dévoilé leurs programmes, alors même que Christine de Veyrac entame pour ce qui la concerne tout particulièrement, une remontée spectaculaire grâce à une campagne offensive et efficace…602 sondés auraient ainsi définitivement scellé à eux seuls, le sort des Toulousaines et des toulousains, pour les 6 années à venir !

Admirable! On en redemanderait presque, de ce grand guignol, joué au pays des enfants…

Christine de Veyrac, comme Jacques Chirac hier, pourrait nous réserver demain, quelques bonnes surprises.

Car Jean-Luc Moudenc perdra ces élections, tout comme il les perdit en 2008.

Par manque de tact ? Par malchance ? Par incompétence ? Par désamour ? Qui d’autre que Diderot pourrait nous répondre mieux que lui ? S’il était encore de ce monde, ce dernier s’exclamerait sûrement que Moudenc perdra ces élections tout simplement, parce que : « c’est écrit » ! Et tout est dit.

 

Chronique signée par notre chroniqueur de droite « JFV » (alias Gold 31) que vous retrouvez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos ou sur son blog : .