Municipales Toulouse : Si j’étais Christine De Veyrac…

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Jean-­Louis Borloo vient de donner, comme chacun le sait, la pleine mesure de l’étendue de sa débâcle politique personnelle sur le plan régional en offrant aux toulousains l’image de son incapacité totale à pouvoir constituer une liste UDI autonome à Toulouse.

 

En effet, le seul fait de demander à une pincée de ses militants, de quitter Christine de Veyrac à la toute dernière minute, pour rejoindre la candidature de Jean-­Luc Moudenc, a de quoi faire sourire, tant sur le poids virtuel que représente véritablement l’UDI, que sur le courage pour le moins fort discutable dont vient de faire preuve l’homme politique. Nous serons sur ces deux points, désormais fixés.

Voici que Jean-­Louis Borloo, l’ex éléphant de Nicolas Sarkozy, d’ hier, accouche donc aujourd’hui d’une souris, qui pourrait bien demain, si on n’y prenait garde, courir sur les murs, comme aux plafonds.

Mais il y a pire ! Le départ sans panache, de quelques uns de ses militants, partis se ranger auprès de l’ex maire battu en 2008 par Pierre Cohen, n’a rien changé aux sondages, puisque avec ou sans l’UDI, Christine de Veyrac reste toujours créditée de 3% d’intentions de vote.

Rien de surprenant à cela, puisque ces ralliements « in extremis », n’apportent généralement dans leur escarcelle, que leur seule et unique voix dans les urnes. Cela ne constitue pas, loin s’en faut, le ciment d’une majorité.

C’est à cet instant précis de mes réflexions, et tandis que je pensais à ce que pouvait bien ressentir en ce moment même une Christine de Veyrac aussi pitoyablement lynchée par un machisme ambiant oh combien méprisable, que me sont revenus en mémoire allez savoir pourquoi, les paroles d’une chanson de Julien Clerc qui porte ce titre évocateur : « SI J’ETAIS ELLE »….

Comment réagirais-­je personnellement si j’étais à la place de Christine de Veyrac ? Je vais vous le dire:

« SI J’ETAIS ELLE …

Je saurais dire tant de ces choses

Tant de ces mots qu’elle ne dit pas »…

(Gold 31 : Comme de rappeler aux amnésiques l’exemplarité de la manière dont se sont déroulées les élections pour la présidence de l’UMP…au national comme en région).

« SI J’ETAIS ELLE…

Je ne voudrais pas de tous ces songes

De tous ces drôles de mensonges »…

(Gold 31 : De ceux notamment d’un Jean-­Louis Borloo qui investit quasiment une candidate un jour, officieusement, pour la désinvestir le jour d’après, officiellement)

« SI J’ETAIS ELLE…

Je ne chercherais pas tellement d’excuses »…

(Gold 31 : A ces hommes surtout, qui sont à l’image de leur lâcheté)

« SI J’ETAIS ELLE…

Je n’aimerais pas me voir souffrir »…

(Gold 31 : Surtout pas devant eux)

« SI J’ETAIS ELLE…

Je voudrais bien juste pour voir

Juste pour rien, juste comme ça, voir comment ça serait »…

(Gold 31 : Voir comment ça serait si Christine appelait demain, à voter FN. Juste pour le fun.)

 

3% + 7%…cela ferait 10% pour ne pas dire…une triangulaire !

Ah mes amis, quelle vengeance méritée, cela serait pour dame Christine !

Mais comme le dit la chanson de Julien Clerc à travers son conditionnel… « je ne suis pas elle ». Pas plus que je ne suis frontiste.

Mais de vous à moi, je dois vous avouer mes amis, que cela fait du bien parfois, de fredonner… « des airs interdits ».

 

Chronique signée par notre chroniqueur de droite « JFV » (alias Gold 31) que vous retrouvez un jeudi sur deux sur Toulouse Infos ou sur son blog : .