Depuis un an, Mobulles permet aux toulousains d’accéder aux informations de la ville et de Tisséo, depuis leurs téléphones portables. Un projet novateur, qui a encore des perspectives à explorer.
« Faciliter l’expérience des toulousains en situation de mobilité », tel est le principe de Mobulles, nous expliquait l’année dernière Jean Noël Barneron, responsable du projet pour Connecthings. Tout savoir depuis son mobile, vie étudiante, soirées, concerts, renseignements administratifs, devient possible. Les flashcodes, codes barres collés sur les abris bus de la ville, permettent d’accéder à ces informations. Il suffit juste de télécharger le logiciel flashcode ou de se rendre sur le sitewww.mobulles.fr.
Seule condition pour cela, posséder un smartphone ou un portable équipé d’une connexion internet.
Un an après, comment cette innovation a t-elle évolué?
Laeticia Gazelle Antoine, Fondatrice de Connecthings, a accepté de faire le point avec nous sur la progression de ce projet.
Mobulles a été un succès auprès des toulousains, « sinon la ville n’aurait pas accepté de poursuivre l’activité jusqu’en 2014 » souligne t-elle.
Tous les mois, de nouveaux évènements sont disponibles dans le bouquet de services sur le site. L’objectif aujourd’hui est de rechercher de nouveaux partenaires pour deux domaines prioritaires, les jeunes et les petites annonces. Un partenariat est d’ailleurs sur le point de se conclure avec une radio locale pour tout ce qui concerne l’information sur « la ville nocturne », destinée aux jeunes.
En perspective, Connecthings « souhaiterait s’associer courant 2011 à la technologie Sans contact mobile » nous confie Laéticia Gazelle Antoine. En effet, Toulouse a été choisie par le ministère de l’économie numérique pour développer ces services, baptisés NFC (Near Field Communication). L’association de ces deux technologies permettrait un accès encore plus rapide aux informations, puisqu’il n’y aurait même plus besoin de télécharger le logiciel flashcode.
Les discussions sont en cours avec la ville, pour établir un « planning de travail ».
Coralie Bombail
