Inondations 2013 en Haute-Garonne : où en est-on 1 an après ?

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Il y a un an, de fortes inondations ont touché la ville Toulouse et le sud du département de la Haute-Garonne. Depuis le 20 juin 2013, les services de l’État et la région Midi-Pyrénées n’ont cessé de se mobiliser  pour soutenir les collectivités et les populations sinistrées. Bilan de cette année de reconstruction.

 

Depuis un an, « l’État s’est engagé dans le sud du département de la Haute-Garonne à la reconstruction des villes sinistrées. Nous avons apporté notre soutien, nos conseils, ainsi qu’un accompagnement aux victimes », explique Henri-Michel Comet, préfet de la région Midi-Pyrénées, qui souligne que les aides ne se sont pas limitées « à l’aspect psychologique ». Depuis 1 an, l’Etat a en effet réalisé de nombreux travaux de rénovation. « Des embâcles et atterrissements – accumulation de galets dans un cours d’eau – ont été enlevés, des travaux de curage sur de nombreux barrages ont été effectués et des réparations de voiries ont également été réalisées », détaille le préfet du département qui a également travaillé sur les « modalités de préventions ». « Certaines communes bénéficient désormais du dispositif de vigilance crue et les 49 communes qui ont été reconnues en état de catastrophe naturelle ont désormais des Plans Communaux de Sauvegarde ». Enfin, pour assurer la sécurité de la population et « penser à l’avenir du territoire », l’Etat a également mis en place une « coordination renforcée avec l’Espagne afin d’améliorer les échanges d’informations » entre les deux pays.

Du côté de l’économie locale, « 50% des travaux ont été réalisés » dans le domaine agricole, « des mesures de chômages partiels ont été mises en place » et « deux campings qui compromettaient la sécurité de leurs occupants ont dû mettre la clé sous la porte », indique Henri-Michel Comet qui précise que « 75% de travaux ont déjà été réalisés ou sont en cours de réalisation ».

 

Réfléchir à l’avenir du territoire

L’intervention de l’Etat s’est donc inscrite et va continuer à s’inscrire dans une réflexion globale sur l’avenir des communes touchées par ces inondations. « Ces travaux découlent principalement de démarches d’anticipations. Nous devons profiter de cette catastrophe pour se poser les bonnes questions sur le devenir du territoire, notamment en ce qui concerne son développement économique et touristique », déclare le préfet de la région. Regrouper plusieurs intercommunalités, mais aussi créer un Pôle d’Equilibre Territorial Rural (PETR), sont aujourd’hui à l’étude termine Henri-Michel Comet.

 

Article de Cécilia Moreau