Meurtre de Quentin Fisset, agressions sexuelles et combats de chiens à la Une du journal des faits divers de Toulouse

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Dans le numéro de cette semaine, le principal suspect du meurtre de Quentin Fisset est libéré, deux étudiantes sont victimes de vol et d’agression sexuelle et des chiens dressés pour des combats illégaux se retournent contre leurs maîtres. Et comme chaque semaine, notre jour par jour crimes et délits dans la traditionnelle section « faits et méfaits ».

 

L’Affaire de la semaine: Le principal suspect du meurtre de Quentin Fisset, 21 ans, tué à coups de couteau, a été libéré mardi pour une erreur de date. Pour obtenir sa libération de la maison d’arrêt de Seysses, les avocats du suspect ont souligné l’absence de preuves dans le dossier. Ayant dix jours pour statuer, la chambre d’instruction a dépassé ce délai, donnant ainsi l’opportunité à la défense de demander la remise en liberté de l’accusé. Interpellée à l’Assemblée nationale par l’UMP, la garde des Sceaux, Christiane Taubira, a reconnu « une erreur » et qu’une « enquête sera diligentée pour faire la lumière sur cette affaire ».

L’Agression de la semaine : Deux étudiantes rentrant de boite de nuit ont été victimes d’une agression samedi, rue des lois. Sur le trajet, deux individus s’emparent de leurs portables et l’un deux en profite pour se livrer à des attouchements sexuels sur l’une d’elles. Grâce à leurs cris qui ont alerté les passants, les deux lycéennes ont fait fuir les agresseurs. Les victimes ont porté plainte pour « vol » et « agression sexuelle en réunion » mais la brigade anti criminalité n’a pas encore retrouvé les fuyards.

L’Insolite de la semaine : Dans la nuit de vendredi à samedi, des policiers découvrent un combat de chiens illégal, encouragé par trois individus, quartier Reynerie. Un des individus est arrêté mais les deux autres prennent la fuite et se réfugient dans une cave avec leurs chiens pour échapper aux forces de l’ordre. Les chiens s’en prennent alors aux « maîtres » qui, avec leurs hurlements, attirent l’attention des policiers. Arrêtés, les trois individus sont poursuivis pour acte de cruauté envers des animaux mais la détention de cannabis et une peine de prison non effectuée n’arrangent pas leurs cas.

 

Faits et méfaits

Vendredi : Le 18 octobre, le bar tabac « Le Baraka » a été victime, pour la troisième fois, d’un braquage. Armé, un jeune homme de 23 ans s’est emparé des jeux à gratter et de la caisse. L’accusé a écopé ce vendredi de quatre ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve.

Samedi : Dans la nuit de samedi à dimanche, les locaux désaffectés de l’ancienne fac de sciences, rue des Trente-Six-Ponts, ont été incendiés. Régulièrement squattés par différents individus, les lieux étaient vides et les pompiers ont finalement pu maîtriser l’incendie.

Dimanche : Olivier Arsac, nouvel adjoint au maire chargé de la sécurité, a annoncé qu’il mettrait en place un arrêté « anti-prostitution » avant l’été. En l’absence de lois précises sur le sujet, l’adjoint au maire espère, au minimum, déplacer la prostitution en périphérie de la ville.

Lundi : Remise en liberté de l’agresseur présumé de Quentin Fisset. (Voir Affaire de la semaine)

Mardi : Avenue de Grande-Bretagne, un jeune homme en moto-cross a eu un accident. S’amusant à faire des dérapages au milieu de la circulation, sans casque, l’individu, souffrant d’une fracture ouverte à la jambe, a rapidement été conduit à l’hôpital.

Mercredi : Un portier et un chauffeur-livreur soupçonnés dans un trafic de cocaïne. Les accusés se disent innocent, mais une perquisition a permis de recueillir 100g de cocaïne et 7000 euros en liquide. Affaire à suivre.

Jeudi : Pris en flagrant délit, un employé de la Poste, chemin de Fondeyre, pillait les colis. L’individu piochait dans certains colis, ce qui lui a permis de récupérer des téléphones portables et du parfum Chanel. Une dizaine de colis auraient été détournés. La garde à vue du suspect est prolongée le temps pour les policiers de recueillir d’avantage de preuves.

 

Article de Maud Calvès

 

Sources: La Dépêche du Midi, Direct Matin, métro, 20 minutes