Osez le féminisme 31 s’inquiète des actions qui se sont déroulées hier dans différents quartiers de Toulouse (notamment un père sur le toit d’Ikéa à Toulouse) et qui sont le jeu d’organisations dites de « pères » s’inscrivant dans la lignée de groupes masculinistes. « De leurs discours aux visuels accompagnants leur communication, leurs membres tiennent des propos sexistes et anti-féministes très violents ».
« A Toulouse et un peu partout en France ce jeudi, des actions ont été organisées et des banderoles déployées par ces groupes qui ont baptisé cette opération le « Printemps des pères ». Cette journée n’est pas isolée : depuis quelques mois, ces groupes tentent de remettre en cause l’impartialité de la justice à partir des cas personnels de leurs membres. Déjà à Nantes, l’un d’entre eux qui s’affirmant victime de la justice, avait alors tenté de faire passer son escalade très « virile » d’une grue pour un acte héroïque.
Osez le féminisme 31 s’étonne du relatif bon accueil des actions masculinistes à Toulouse et du relai médiatique qui en a été fait. Il est pourtant facile de trouver dans leurs arguments des propos très sexistes et très violents.
Au-delà de ces actions coup de points, Osez le féminisme 31 s’inquiète fortement des discours anti-femmes et anti-féministes tenus sans gêne aucune par ces « groupuscules » très organisés qui, derrière des actions médiatiques comme celles d’hier, tentent d’influencer l’opinion et nos député-e-s pour obtenir des revendications remettant en cause des acquis de longues luttes féministes en matière de droits des femmes. Osez le féminisme 31 appelle donc à la plus grande prudence et dénonce ce printemps des « pères », comme ils le nomment, qui sert surtout de support aux discours les plus réactionnaires. »
Communiqué de presse