« Je ne suis pas favorable à une pénalisation des clients de prostituées car l’interdit engendre la clandestinité et les réseaux mafieux. Il faut encadrer la prostitution, la fiscaliser et prévoir des lieux dédiés, contrôlés par les pouvoirs publics. La loi doit changer » a affirmé ce jeudi la candidate UDI sur notre site. Une position « électoraliste » que dénonce le PS31.
« En suggérant que l’instauration de maisons closes à Toulouse pourrait permettre la résorption de la prostitution « de rue » et ses nuisances, Mme De Veyrac (UDI) révèle sa méconnaissance totale du sujet et du terrain. Sa proposition est d’autant plus électoraliste qu’elle fait fi du fait que la ville de Toulouse n’est absolument pas compétente légalement pour la mettre en oeuvre.
Croyant séduire les riveraines et riverains, elle fait une proposition d’un autre âge, qui n’a nullement fait ses preuves contre les réseaux mafieux et pour la protection sanitaire et sociale des prostituées dans les pays où cela existe.
A l’heure où le PS, à travers la politique de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, réaffirme sa volonté abolitionniste, le positionnement de Mme De Veyrac sur ce dossier cache mal sa posture électoraliste, en particulier quand dans les colonnes de la Dépêche du Midi (7/11) elle appelle la municipalité à « prendre ses responsabilités ». »
Communiqué de presse
