Dispositif fiscal issu du Grenelle de l’Environnement, l’écotaxe poids lourds avait, comme tout nouvel impôt ou contribution, « ses inconvénients mais aussi ses avantages ». Son produit attendu (1,15 milliard d’euros en année pleine) devait ainsi être « prioritairement affecté au financement des infrastructures de transport durable, notamment aux lignes à grand vitesse » s’inquiète Philippe Lasterle, membre de l’UDI.
« Au-delà de l’énième reculade du Gouvernement, la suspension sine die décidée, lundi, par le Premier Ministre de sa mise en œuvre hypothèque gravement le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse, dont nul n’ignore le caractère indispensable à l’amélioration de l’accessibilité de notre Région et de sa Métropole. C’est un mauvais coup porté à Toulouse.
Le Gouvernement doit, désormais, rapidement expliquer comment l’Etat compte apporter sa contribution au plan de financement de la LGV Bordeaux-Toulouse toujours en suspens alors que le tracé a été récemment arrêté.
Déjà fortement sollicitées, les collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Généraux, Communauté Urbaine de Toulouse Métropole, communautés d’agglomération), dont les dotations en provenance de l’Etat baissent au titre de leur participation au redressement des comptes publics, ne pourront augmenter leur contribution. L’Etat doit tenir ses engagements vis-à-vis des Midi-Pyrénéens et des Toulousains. »
Communiqué de presse
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