Depuis plusieurs semaines, l’UDI et le Modem ont entamé des discussions en vue de poser les bases d’un rapprochement en vue des élections européennes de mai 2014, première étape vers le rassemblement des tous les centristes au sein d’un grand parti. « Comme beaucoup de ceux qui ont connu le temps de l’unité au sein de l’UDF, je m’en réjouis » déclare Philippe Lasterle.
« En premier lieu, parce que le centre est une composante essentielle de la vie politique française. Héritier du radicalisme d’Alain, du solidarisme de Léon Bourgeois, du personnalisme d’Emmanuel Mounier et de l’européisme de Jean Monnet, il a atteint son apogée avec Jean Lecanuet, Valéry Giscard d’Estaing et Raymond Barre avant de s’affaiblir sous le coup des divisions » se rappelle l’ex-candidat à la présidence de l’UDI 31.
« En second lieu, parce que le socle de valeurs communes à tous les centristes quel que soit leur parti d’adhésion (attachement à l’idéal républicain de progrès, au respect de la personne humaine et des libertés individuelles contre toutes les formes d’extrémisme et de populisme, à l’organisation décentralisée de la République, à l’économie sociale de marché, à l’écologie raisonnée, aux valeurs de travail et de responsabilité ainsi qu’à la construction européenne) invite au rassemblement ».
« Enfin, parce que la reconstitution d’un parti centriste uni et fort, partenaire respecté de l’UMP au côté duquel il a vocation à organiser l’opposition à la gauche qui monopolise tous les pouvoirs et la lutte contre le Front National qui menace notre démocratie représentative, conditionnera l’alternance politique en 2017 indispensable au redressement de notre pays ».
« Conscients que la faiblesse électorale actuelle du centre tient à son éparpillement (auquel la création de l’UDI a apporté une première réponse), Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont décidé de se mettre autour de la même table pour entamer le nécessaire rassemblement. Les élections européennes de mai 2014 ouvrent une formidable fenêtre de tir. Ne la laissons pas se refermer et mettons-nous au travail. La génération à laquelle j’appartiens y est prête » assure Philippe Lasterle.
Communiqué de presse
