Dans sa démarche de démocratie participative, Christine de Veyrac s’est adressée aux syndicats de la ville de Toulouse par une lettre ouverte faisant écho à celle distribuée il y a trois semaines aux agents municipaux.
« J’ai pu rencontrer à cette occasion plusieurs responsables syndicaux, et ces échanges ont été fructueux. Il existe de vraies pistes d’amélioration des relations Mairie/Partenaires Sociaux et j’entends bien poursuivre le dialogue pour aboutir à de vraies propositions » déclare la candidate à la mairie de Toulouse.
« Si nous sommes élus le 30 mars prochain, la considération, l’éthique et la transparence seront les maîtres mots qui rythmeront les relations entre syndicats et mairie » conclut Christine de Veyrac.
Lettre ouverte :
« Mesdames, Messieurs les représentants du personnel
À l’instar de ma première lettre ouverte aux agents de la fonction publique territoriale, je souhaite naturellement me tourner vers leurs représentants, j’entends par là, Syndicats et Comité des Œuvres Sociales.
Je suis particulièrement attentive aux évolutions sociales car mes valeurs humanistes me poussent à être réellement à l’écoute afin de défendre, avec justesse, le droit des employés. La situation économique actuelle est certes préoccupante, mais ce n’est pas en matraquant fiscalement les salariés les plus modestes que notre économie se portera mieux. Enjeu national me direz-vous ? Sans aucun doute ! Raison de plus pour veiller localement à ce que nos agents soient préservés au maximum.
Les préoccupations qui me sont remontées au fur et à mesure de mes rencontres méritent une attention toute particulière :
– Valoriser le potentiel humain déjà présent dans notre collectivité : plutôt que d’aller chercher des forces vives de l’extérieur, il est préférable, quand c’est possible, d’avoir recours à la promotion interne avec des agents qui ne demandent qu’à servir, à un niveau différent, notre collectivité.
– Co-construire une véritable politique de ressources humaines avec nos partenaires sociaux. Qui mieux que les syndicats peuvent remonter les informations du terrain ? C’est là qu’une élue engagée est nécessaire… engagée dans une volonté de redonner une « place juste » aux syndicats. Que ceux-ci soient au coeur de l’évolution incontournable du travail, et non ‘pseudo-consultés’ comme c’est trop souvent le cas.
– Qu’il y ait une véritable reconnaissance de leur travail en respectant, par exemple, les délais de transmission des dossiers de CAP, CT ou CHSCT afin qu’ils puissent les étudier et apporter leur point de vue.
– Créer une instance de contrôle concernant la présence des élus lors des commissions où ils doivent siéger (comités de réformes, conseils de discipline…). Ces commissions sont trop importantes pour les agents pour être négligées.
– Veiller à ce que le COSAT, composé de représentants des syndicats, dispose des moyens suffisants pour mener à bien ses missions, sans se retrouver amputé d’une partie de son budget pour financer ce qui devrait être à la charge de l’administration.
Une fois encore, on ne manquera pas de critiquer ces propos. Qu’importe ! Ce qui compte pour moi, c’est d’être une Maire juste et à l’écoute. Et pour cela, il vaut mieux s’adresser aux personnes concernées. J’espère que vous saurez trouver dans ces mots plutôt qu’une promesse, un espoir, celui de travailler et servir véritablement ensemble la population toulousaine. Que ces valeurs humaines tant prônées par des politiques dites ‘sociales’, ne soient pas que de vains mots, mais qu’elles soient appliquées au sein même de la collectivité.
Mesdames, Messieurs les représentants du personnel de la Ville de Toulouse, je serais heureuse de vous rencontrer et répondre à vos questions, sans langue de bois, afin d’établir dès le départ les jalons d’une collaboration saine et claire, avec comme fondement une relation de confiance empreinte de respect. »
Communiqué de presse
