Sacrés Cathares : le théâtre du Grand Rond vous plonge dans l’histoire de la région

306

Depuis hier et jusqu’au 27 juillet, le théâtre du Grand Rond propose Sacrés Cathares de Michel Mathe par La Corporation des Crieurs de Corps et Vins. Malgré son passage en mode été qui une pause pour les spectacles jeune public ainsi que pour les apéro-spectacles, le théâtre reste donc ouvert tout l’été. N’ayons pas peur des mots de Anne Courpron et Sans Culottes de Jean-Paul Plot sont au programme du mois d’août.

 

C’est l’été, le soleil brille et, convenons-en, on a plus la tête à ne pas se la prendre, la tête, qu’à se faire des nœuds au cerveau pour se la remplir, la tête, toujours. Sacrés Cathares relève pourtant un double défi : si vous ressortez du théâtre un large sourire aux lèvres après 1h10 d’une comédie sacrément bien secouée, vous en aurez également profité pour feuilleter une page capitale de l’histoire de notre région : la croisade contre les cathares..

1212. Guy de Cernaux, noble baron du Nord écraseur de hé­rissons à ses heures, assiège (pas seul) (ils sont au moins 20 000) la cité du comte Roger de Pimpesègue et de son épouse, Pétronille (enfin c’est surtout elle qui est comtesse, et lui qui l’a épousé) (justement pour devenir comte) (comme son père avait épousé Béatrice de Bournazel) (mais c’est une autre his­toire), cité dans laquelle vit également Guillaume Maury, plus communément appelé Pougnarette (allez savoir pourquoi), parfait Cathare de son état, attendant plus ou moins stoïque­ment le moment de vérifier si l’ange emprisonné en lui ira retrouver Dieu ou… pas.

Roger fera tout (mais vraiment tout) pour sauver sa peau tandis que Pétronille aspire à embrasser la foi Cathare parce que… c’est une longue histoire. Histoire au cours de laquelle on apprendra que Zara n’est pas qu’un magasin de vêtements et que les mathématiques n’ont pas été inventées à Roubaix.

Communiqué de presse