Toulouse accueille la 5ème édition de la Summer School on Medicines

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De ce dimanche au 12 juillet 2013, la 5ème édition de la Summer School on Medicines (Université d’été du Médicament) aura lieu à Toulouse, soutenue par l’Oncopole, l’INSERM, la Fondation InnaBiosanté, Oncorésonance, l’Université Paul Sabatier et la communauté d’agglomération du Sicoval. L’objectif ? Réfléchir au médicament de demain.

Lancée en 2009 à Barcelone, la Summer School on Medicines réunit des étudiants espagnols, canadiens et français pour mener une réflexion commune sur la recherche et le développement de nouvelles molécules thérapeutiques qui atteindront peut être un jour le statut tant convoité de médicament. Chaque année, l’événement se déroule dans l’une des trois métropoles partenaires : Barcelone, Montréal ou Toulouse.

« L’Association Oncopole de Toulouse qui a participé à la création de cette université d’été du médicament depuis son origine renforce par ce dispositif de formation son rayonnement à l’international. L’Oncopole est résolument tourné vers le monde et vers les chercheurs de demain. Nous sommes très heureux d’accueillir plus de 40 étudiants étrangers et français pour leur présenter l’expertise de notre territoire en matière de recherche et d’innovation ainsi que partager et transmettre nos savoirs » développe Benjamin Gandouet, Directeur de l’Association Oncopole.

Mener une réflexion commune

Selon le Dr Margaret Chan, Directeur Général de l’OMS, « les maladies non transmissibles chroniques portent un double coup au développement. Elles provoquent des milliards de dollars de pertes pour le revenu national et entraînent chaque année des millions de personnes au-dessous du seuil de pauvreté.»

Ces maladies, qui n’épargnent personne, riches ou pauvres, sont les principales causes de décès dans le monde. Le constat est identique concernant des crises sanitaires telles que les pandémies infectieuses qui peuvent présenter des coûts économiques, sociaux et politiques très élevés. Il est donc essentiel de penser collectivement aux médicaments de demain qui seront à même de contenir ces fléaux.

Lors de la SSM5, les étudiants assisteront à 40 heures de conférences et échangeront sur le circuit du médicament, de l’idée de la molécule thérapeutique jusqu’à sa commercialisation.

Des études de cas leur seront également proposées. Pour encadrer cette université d’été, chercheurs, universitaires, cliniciens, industriels mais aussi légistes ou économistes interviendront.

L’objectif : réfléchir au médicament de demain en faisant appel à toutes les ressources et tous les niveaux de compétences qui composent cette « chaîne de valeurs » au sein de laquelle, techniciens et ingénieurs formés à des disciplines technologiques non médicales, sont de plus en plus sollicités

Selon le Pr Roland Bugat, « En participant à la diffusion des savoirs et à la qualification des personnels, la mission d’enseigner et de former, portée par OncoRésonance, Ecole des Savoirs et des Métiers en cancérologie et partenaire de SSM5, contribue au développement économique régional et à la notoriété de l’Oncopole, en tant que dispositif territorial structurant dans le domaine de la lutte contre le cancer ».

« L’implication de la Fondation InNaBioSanté dès la première édition de la SSM démontre son engagement dans le temps au profit de la formation des jeunes chercheurs, dans un environnement interdisciplinaire et interculturel. Le financement par la Fondation InNaBioSanté de bourses d’étude SSM est une opportunité unique proposée aux jeunes chercheurs souhaitant acquérir une expérience internationale » développe Lionel Havion.

Toulouse, une ville pionnière

Faire converger tous les talents pour réussir : Toulouse et sa métropole s’y emploient au quotidien. Un symbole fort de cet engagement : l’Oncopole de Toulouse, qui a pour ambition de regrouper sur un même campus international tous les acteurs de la recherche privée et publique, afin de lutter plus efficacement contre le cancer.

Par ailleurs, récemment, une nouvelle thérapie génique a émergé, fruit du travail commun de la société toulousaine Cayla-InvivoGen (société de biotechnologie), d’une équipe INSERM du Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse et du CHU de Toulouse.

C’est le Professeur Louis Buscail, directeur du pôle digestif du CHU de Toulouse, qui ouvrira la SSM5 par la description de l’essai de cette thérapie génique comme exemple de recherche translationelle. Cette dernière comprend de nombreuses étapes dont la synthèse, l’analyse et la diffusion des connaissances entre différentes disciplines, le développement de politiques cliniques et publiques, l’organisation des soins, et la formation. Un exemple concret de collaboration réussie.

 

Communiqué de presse