109 suppressions de postes de surveillants dans l’académie de Toulouse

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Les dotations de l’État pour le poste budgétaire des établissements du secondaire permettant le recrutement des Assistants d’Education (AED) plus communément appelés surveillants vont baisser de 10% à la prochaine rentrée scolaire. Le chiffre national est de 2000 suppressions. Le chiffre académique s’élève à 109 postes.

 

Ces suppressions de postes entrainent des choix comme faut-il « maintenir le foyer entre midi et deux », ou « favoriser le soutien scolaire » ?

Pour les parents d’élèves FCPE et les syndicalistes de l’Union Nationale Lycéenne, siégeant dans les conseils d’administrations des collèges et des lycées, « il n’y a pas à choisir, les jeunes ont besoin des deux, les élèves ont besoin d’adultes dans les établissements, pour leur sécurité, mais aussi pour être suivis au quotidien, pour avoir des interlocuteurs en cas de besoins,  pour se voir proposer des activités culturelles, sportives … »

« Un établissement scolaire est un lieu de vie, certes l’apprentissage scolaire y est essentiel, mais le vivre ensemble s’apprend aussi. Le lycée doit être un lieu d’émancipation » souligne la FCPE 31.

Pour le syndicat, « il est inadmissible de priver les élèves de ces encadrants. A l’heure de la refondation de l’école qui prêche la réussite éducative, qui veut mettre l’enfant au cœur du système, cette mesure est intolérable. Nous ne pouvons pas accepter cette politique niant le besoin d’encadrement de nos enfants. Nous voulons un encadrement humain, proche d’eux, sécurisant et émancipateur pour tous. »

Aussi la FCPE 31 et les fédérations de l’Union Nationale Lycéenne en Midi-Pyrénées demandent à l’académie de revoir sa politique, de considérer l’ensemble du temps de présence des élèves dans  nos établissements, et d’engager les moyens humains indispensables à l’épanouissement, à l’émancipation et à la réussite scolaire de tous.

 

Communiqué de presse