« La Municipalité tente de se dédouaner de la pagaille causée par les travaux »

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« Il faut rattraper 20 ans d’immobilisme ». Cette phrase, reprise par la Dépêche du Midi dans un article sur les nombreux travaux actuellement en cours en ville, a provoqué la réaction du porte parole de Toulouse Avenir Jean-Michel Lattes. Pour ce dernier, la « Municipalité sortante a tenté de se dédouaner de la pagaille causée par les travaux tous azimuts en ville ». Il s’explique.

 

« Les Toulousains, qui ont tant apprécié les précédents Maires, Dominique Baudis et Jean-Luc Moudenc en tête, relèveront sans difficulté le grotesque de l’affirmation.

Mais, pour les élus PS qui, fidèles au dogme de leur parti, considèrent être seuls détenteurs du bien et de la vérité, voici une petite piqûre de rappel de ce qui avait été fait pendant les 20 années concernées :

– transports : 2 lignes de métro, tandis que le PS a retardé de 6 ans au moins le prolongement de l’une d’entre elles ; 1 ligne de tram de 11km, alors que la Municipalité sortante en inaugurera 3,5 km ; achèvement de la rocade, quand la Majorité sortante refuse la seconde rocade et créée volontairement des bouchons pour tenter de diminuer le nombre de voitures ;

– économie : le Cancéropole, somnolent depuis 2008, et Aerospace Campus, carrément en panne depuis l’alternance ;

– culture : le TNT, le Zénith et la Médiathèque ; alors qu’en 5 ans de gestion PS, tous les grands projets sont restés en panne sèche : Maison Nougaro, lieu Z, mémoire de l’Aéropostale à Montaudran, reconversions de la Grave, de l’ex-prison St Michel, du château de la Reynerie, de l’ex-cinéma Les Nouveautés …

– sport : pour les Coupes du monde de Foot de 1998 et de Rugby de 2005, la capacité du Stadium avait été portée à 36.500 places ; pour l’Euro 2016… le PS y supprime 3000 places !

Quand on y regarde de plus près, quel culot ! C’est justement parce que la Municipalité n’a rien fait pendant plus de la moitié du mandat que, effrayée par l’approche des élections, elle lance des chantiers dans tous les sens, sans cohérence, sans coordination, de manière anarchique.

La Chambre Régionale des Comptes confirme d’ailleurs qu’entre 2006 et 2007,  la Ville et la Communauté d’agglomération investissaient 665 millions € par an ; entre 2009 et 2010, ce niveau est passé à 552 millions € (-15%). Et pourtant, ces élus osent parler d’immobilisme avant 2008. »

 

Communiqué de presse