Avenir du Canal du Midi : Marie Deque écrit à Delphine Batho

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Après avoir saisi le président du Conseil Régional Martin Malvy d’une demande de mise en place d’une mission de réflexion sur l’avenir du Canal du Midi lors de la commission permanente du 11 avril, puis alerté sur l’état préoccupant de l’ouvrage et ses abords (en particulier à Toulouse) lors de la réunion du club Forums du 22 avril, Marie Deque (UMP) a tenu, en tant que présidente de Toulouse Métropole d’Europe, à interpeller la ministre de l’Ecologie Delphine Batho.

 

Dans un courrier daté du 22 avril, Marie Deque rappelle que « propriété de l’Etat qui en a confié l’exploitation, l’entretien et la gestion à Voies Navigables de France en 1991 et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996, le Canal du Midi est non seulement mal entretenu mais surtout insuffisamment valorisé tandis que plus de 40 000 platanes atteints par le chancre coloré doivent être abattus et replantés pour un coût de 200 millions d’euros ».

« Sans une refonte de sa gouvernance et la réalisation des investissements indispensables à sa préservation et à sa valorisation », estime Marie Deque, « son avenir est menacé alors même qu’il représente un formidable élément d’attractivité pour la métropole toulousaine et la région Midi-Pyrénées. Dans son rapport intitulé Créer une nouvelle dynamique autour du Canal du Midi », précise-t-elle, « le sénateur de la Hte-Garonne Alain Chatillon a tiré la sonnette d’alarme et avancé des préconisations autour desquelles il est urgent de travailler ».

« Au mois de septembre prochain », poursuit-elle, « la Ville de Toulouse accueillera le 26e congrès mondial des canaux et voies navigables. Ce sera l’occasion pour l’ensemble des acteurs du Canal du Midi de réfléchir en concertation aux modalités et au calendrier de refonte de la gouvernance du canal et d’arrêter le tour de table financier. Il conviendra de ne pas manquer ce rendez-vous ».

Et, pour conclure, Marie Deque de demander à la ministre de l’Ecologie de « bien vouloir indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour solutionner la question de la refonte de la gouvernance du canal et celle du financement des investissements nécessaires à sa préservation et à sa valorisation dont la réussite dépendra, pour partie, du niveau de participation de l’Etat ».

 

Communiqué de presse