Vidéoprotection : Borgel répond à Estrosi

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Invité par l’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc, le maire de Nice Christian Estrosi était à Toulouse la semaine passée. L’occasion pour ce dernier de mettre en avant ses solutions pour lutter contre l’insécurité. Des solutions que le député de Haute-Garonne Christophe Borgel combat.

 

« Une caméra peut remplacer 8 ou 10 fonctionnaires », tout est dit dans la déclaration de Christian Estrosi. C’est bien cette politique que la droite a conduite ces dernières années dans notre pays avec la suppression de 12 000 fonctionnaires de police et de gendarmerie.

La gauche a inversé cette tendance avec le remplacement systématique des départs en retraite (près de 3000 par an) auxquels s’ajoutent la création chaque année de 500 postes supplémentaires. Qui peut croire que des caméras vont remplacer la présence humaine des forces de l’ordre ? La vidéosurveillance est l’un des outils utiles dans une politique globale de sécurité, mais ce n’est pas la solution miracle que certains prétendent.

Le Ministre de l’Intérieur en créant les ZSP a donné un cadre à une nouvelle politique partenariale dans les quartiers les plus sensibles. Cette politique est cohérente avec l’action de la Ville de Toulouse, en particulier l’Observatoire de la Tranquillité publique, le redéploiement de la police municipale désormais présente sur l’ensemble du territoire toulousain et non plus dans le seul centre-ville, la mise en place d’une brigade équestre, la création dès 2008 d’un conseil local de prévention et de sécurité urbaine complété en 2011 par une commission des libertés publiques.

Une fois encore, la droite montre que pour elle, il s’agit moins d’apporter des solutions en matière de sécurité que d’utiliser ce thème pour des polémiques politiciennes. »

 

Communiqué de presse