Tandis que la mission ministérielle conduite par André Syrota et Thierry Philip poursuit ses auditions, François Chollet a tenu, en sa qualité de président du groupe Toulouse Métropole d’Europe à la communauté urbaine du Grand Toulouse, à s’exprimer sur l’avenir de l’Oncopôle. Communiqué.
« Une partie de l’avenir de Toulouse se dessine sur le site de Langlade et se décide aujourd’hui. L’Oncopôle est, en effet, un projet capital pour notre métropole et plus largement pour notre Région. Lancé en 2004 par Philippe Douste-Blazy, il positionnera Toulouse à la pointe de la recherche et du traitement contre le cancer.
Avec ses 4 000 salariés et son milliard d’euros d’investissement, l’Oncopôle représente non seulement un enjeu majeur en terme de diversification de l’activité économique de notre agglomération mais aussi un extraordinaire défi médical et scientifique qui permettra d’additionner l’expertise de la recherche privée et publique et l’excellence des équipes soignantes toulousaines.
L’Institut Universitaire du Cancer (306 lits, 7 blocs opératoires, 97 salles de consultation), dont la livraison est attendue pour l’été prochain, accueillera ses premiers patients au début de l’année 2014. D’ici-là, il est indispensable de régler la question de la gouvernance du site, de redéfinir les attributions de son futur directeur et de concevoir un projet médical à la hauteur des enjeux et des attentes de l’ensemble des acteurs.
Je fais confiance, pour cela, aux acteurs locaux ainsi qu’à la mission ministérielle conduite par André Syrota et Thierry Philip. Et je demande au Gouvernement d’apporter tout son appui aux acteurs locaux dans cette phase cruciale pour la réussite de ce projet essentiel pour l’avenir de notre Ville. »
