Décès de Stéphane Hessel : Rassemblement hommage ce soir à Toulouse

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Suite au décès de Stéphane Hessel, des rassemblements populaires en guise d’hommage s’organisent dans plusieurs grandes villes françaises et étrangères : Paris place Bastille à 19h, Marseille, Grenoble, Québec, Madrid… A Toulouse, un rassemblement aura également lieu ce soir à 18h30 au square Charles de Gaulle derrière le Capitole.

Citoyens touchés par l’engagement de cet humaniste, militants d’association (Collectif Roosevelt, Colibris) et militants socialistes de la Fédération de Haute-Garonne (et notamment du courant Oser, Plus loin, Plus vite dont Stéphane Hessel fut le 1er signataire et qui a obtenu un excellent score lors du dernier Congrès de Toulouse) seront présents.

Hommage des politiques

Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées

« C’est avec émotion que j’ai appris le décès de Stéphane Hessel. De la Résistance à la défense des Droits de l’Homme, en passant par la lutte contre les inégalités, son humanisme et ses indignations sont un exemple pour tous.»

Pierre Cohen, maire de Toulouse
« Cet insatiable de politique et d’histoires humaines va manquer à la pensée politique française tant il a apporté. Il a vécu mille vies : évadé des camps de la mort nazis, pionnier de l’ONU en participant notamment à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ambassadeur de France, Européen définitivement, défenseur des sans–papiers et des Palestiniens, écrivain, poète…Et surtout il était ce grand humaniste encore capable à 93 ans de mobiliser les esprits en écrivant le best-seller mondial « Indignez-vous ! ». Nous perdons aujourd’hui un immense penseur qui conservait entier cet enthousiasme politique de ceux qui ont fait le pari de l’humanité et de l’intelligence. »

Pierre Izard, Président du Conseil Général de la Haute-Garonne communique

« J’apprends avec une profonde émotion et une grande tristesse le décès de Stéphane Hessel, disparu à l’âge de 95 ans. Ce héros de la Résistance, déporté, était devenu par ses écrits et son engagement militant une de nos grandes consciences qui savait livrer sur notre monde et notre société un regard averti, parfois acéré, mais toujours confiant dans son avenir.

Je garde pour ma part l’image de l’homme que j’avais eu l’honneur d’accueillir au Musée départemental dela Résistance et de la Déportation en 2002 et de rencontrer lors de son implication dans les moments douloureux d’AZF. Aujourd’hui, c’est en poursuivant son travail de mémoire que nous saurons rester fidèles à ses principes, au premier rang desquels se trouvait l’éducation à la citoyenneté des nouvelles générations. »