Quelques heures après l’annonce de la candidature de la députée européenne UDI Christine de Veyrac à la mairie de Toulouse, la droite toulousaine tente de réagir. Après l’UMP et Jean-Luc Moudenc c’est au tour de Debout la République de se poser des questions par l’intermédiaire de sont leader local Olivier Arsac.
« J’apprends par voie de presse La candidature de Christine de Veyrac. Il va de soi que les talents personnels peuvent légitimer une candidature. Il va de soi aussi que l’UDI, parti centriste, peut prétendre à des ambitions électorales pour défendre ses spécificités. Néanmoins cette annonce interroge à plusieurs titres. Est-ce une candidature à la candidature pour toute la droite ? Est-ce une candidature autonome de l’UDI ? Une candidature sans projet bien établi et connu n’est-elle pas prématurée ?
Par ailleurs il va falloir réviser cette vielle maxime qui veut que Toulouse se gagne au centre. Au vu des scores importants du FN aux dernières élections cantonales et législatives, cela n’est plus vrai. Il faut aussi répondre aux inquiétudes des nombreux toulousains tentés par le FN : quelles mesures proposer face à l’insécurité dans la ville ? Va-t-on s’accommoder des immigrés qui mendient à chaque feu rouge ? Veut-on stopper l’inflation de la fiscalité locale ? Va-t-on encore dilapider l’argent public pour des projets à intérêt limité ? Va-t-on poursuivre les délires écolos-bobos qui suppriment des voies de circulation et développent ainsi les bouchons ?
Voilà quelques questions que la droite doit traiter dans l’unité et dans l’urgence. Pour ma part je ferai des propositions aux autres familles de la droite sur ces questions avant l’été. Privilégions ensemble la construction d’un projet pour la ville ! »
