Restauration de l’Hôtel du Barry. Pour Marie Dequé, « il y a urgence »

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En sa qualité de présidente du groupe d’opposition municipale Toulouse Métropole d’Europe, Marie Dequé  interpelle le maire de Toulouse Pierre Cohen au sujet de la restauration de l’Hôtel du Barry. Pour cette dernière, « il y a urgence ».

 

Dans un courrier daté du 1er février, Marie Deque rappelle que « consciente de la nécessité de restaurer ce fleuron du patrimoine architectural toulousain partiellement classé au titre des Monuments Historiques en 1984, l’ancienne Municipalité avait envisagé en 2007 de procéder à son rachat au Conseil Régional afin d’y transférer une partie des collections du Musée Saint-Raymond. Compte tenu du changement de majorité municipale, le projet n’avait pu aboutir ».

« En 2009 », poursuit Marie Deque, « un groupe de travail réunissant des représentants du Lycée, de la Ville de Toulouse et du Conseil Régional avait arrêté le principe du transfert de propriété à la Ville de Toulouse et procédé à l’évaluation du coût des travaux (8-10 millions d’euros) à entreprendre sous maîtrise d’ouvrage municipale avec cofinancement régional ».

« Depuis cette date », déplore-t-elle, « les discussions entre collectivités s’éternisent. Tandis que le Conseil Régional a entrepris d’importants travaux de rénovation et de mise aux normes du lycée, la restauration de l’Hôtel du Barry n’a toujours pas débuté. Et, alors que le principe d’un transfert de propriété au début de l’année 2012 semblait acquis, le statu quo persiste au grand dam de l’Association des Amis de l’Hôtel du Barry ».

« Eu égard à l’intérêt patrimonial et architectural de l’Hôtel du Barry au regard de l’histoire de notre Ville, à sa proximité géographique avec la Basilique St-Sernin qui est l’un des monuments les plus visités de notre Ville, à l’urgence des travaux à conduire pour répondre aux besoins du Musée St-Raymond et aux attentes de la communauté éducative, des habitants du quartier St-Sernin et des défenseurs du patrimoine toulousain, je vous saurais gré », conclut-elle, « de bien vouloir m’indiquer les mesures que vous comptez prendre pour que la restauration de cet ancien hôtel particulier soit entreprise dans les meilleurs délais ».