Au début du mois d’octobre, les ministres de l’Agriculture et de l’Ecologie ont décidé de classer le frelon asiatique parmi les nuisibles. Pourtant, le dioxyde de soufre, solution la moins nocive identifiée aujourd’hui par les apiculteurs pour lutter contre ce fléau, n’est pas autorisé. Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, a donc saisi la Commission européenne. En réponse, celle-ci propose à la France d’autoriser ponctuellement ce produit. La députée a donc décidé, avec Marie-Claude Noël, élue à la Communauté urbaine de Bordeaux, d’interpeler Stéphane Le Foll.
Pour Catherine Grèze : « La possibilité de stopper l’hécatombe provoquée par le frelon asiatique est aujourd’hui clairement entre les mains du Gouvernement. Sa responsabilité est lourde : au vu de sa vitesse de propagation, ce nuisible risque rapidement de devenir un problème européen. Si nous continuons à chercher en parallèle des solutions alternatives, il y a urgence à agir ! Et le dioxyde de soufre est la meilleure option pouvant répondre à cette urgence. »
Pour Marie-Claude Noël : « Les nids de frelons asiatiques envahissent peu à peu notre territoire. Saisie par le groupement de défense sanitaire des abeilles de Gironde (GDSA 33) qui représente 500 apiculteurs, je lance un appel à l’aide au Ministre de l’Agriculture, afin qu’il donne aux professionnels tous les moyens d’agir le plus sainement possible contre ce fléau, en utilisant le dioxyde de soufre. Les nids primaires se constituent dès le mois de février, il est donc capital d’agir dès maintenant ! »
