Airbus a atteint un nouveau record avec la livraison de 588 appareils à 89 clients (dont 17 nouveaux) et dépassé son objectif de 650 commandes, en récoltant un total de 914 commandes brutes. Ce chiffre comprend 305 CEO, 478 NEO, 82 A330/A340, 40 A350 XWB et neuf A380. Le carnet de commandes d’Airbus constitue un nouveau record pour l’industrie dans son ensemble, totalisant 4 682 appareils d’une valeur estimée à plus de 638 milliards de dollars.
Les livraisons ont dépassé de 10 pour cent le record de 2011 (534 appareils) et 2012 devient la 11ème année consécutive de hausse des cadences de production. Dans la catégorie des monocouloirs, Airbus a atteint un nouveau record de 455 livraisons (contre 421 en 2011). Les livraisons de gros-porteurs affichent pour leur part un niveau record de 103 appareils (contre 87 en 2011), démontrant ainsi le succès de la famille A330 dont les cadences de production mensuelle sont au plus haut depuis le lancement du programme (9,5 en 2012, pour atteindre le chiffre de 10 au printemps 2013). L’objectif de livraison de 30 A380 a été atteint, établissant ainsi un nouveau record pour ce type d’appareil (26 en 2011).
La part de marché mondiale brute d’Airbus en termes de valeur pour 2012 (pour les appareils de plus de 100 sièges), s’élève à 41 pour cent (41,5 pour cent net). Les commandes nettes totalisent 833 appareils, d’une valeur estimée à 96 milliards de dollars. Avec 739 appareils de la famille A320 commandés, Airbus franchit la barre des 9 000 commandes de monocouloirs. Sur ce total, 478 sont des NEO, confirmant ainsi la domination du marché par cet appareil (plus de 62 pour cent depuis son lancement). Sur le marché des gros-porteurs, 58 A330 et 27 A350 XWB ont été commandés. L’A350-1000 a reçu des signes forts de confiance de la part de compagnies aériennes majeures qui ont passé d’importantes commandes de conversions pour des appareils de capacité supérieures. Sur le segment des avions de très grande capacité, Airbus a engrangé 9 commandes sur 10, démontrant ainsi la préférence du marché pour l’A380.
En 2012, l’A350 XWB a bien avancé. La chaîne d’assemblage final est à présent entièrement opérationnelle, l’assemblage structural du premier A350 XWB destiné à voler est achevé et la mise sous tension de l’appareil a été effectuée avec succès.
Airbus Military a connu une année de succès avec la livraison de 29 appareils (20 avions de transport de petite et moyenne capacité, quatre P-3 (conversions) et cinq A330 MRTT). L’objectif des commandes a été dépassé malgré un contexte difficile à l’échelle mondiale, atteignant le chiffre de 32 exemplaires (28 C295 et quatre CN235). En outre, l’A330 MRTT a été sélectionné par le gouvernement indien au terme d’un appel d’offres.
Le programme A400M a bien progressé : 300 heures d’essais de fonctionnalité et de fiabilité ont été réalisés en vue de la certification civile et militaire de l’appareil au cours du 1er trimestre 2013. La première livraison est prévue pour le 2etrimestre 2013, avec un total de quatre livraisons d’ici la fin de l’année. A ce jour, quatre A400M sont en cours d’assemblage final et 13 en production. Le carnet de commandes d’Airbus Military totalise 220 appareils (174 A400M, 17 MRTT, cinq CN235, 20 C295 et quatre P-3)
En 2012, Airbus a embauché 5 000 employés, portant l’effectif total à 59 000 salariés, et prévoit quelque 3 000 embauches supplémentaires en 2013, destinées à accompagner tous les programmes en cours de développement.
« Si nous dressons le bilan de l’année, nous pouvons affirmer avec fierté que 2012 a été une année fantastique. Nous avons livré un nombre record d’appareils, ce qui réflète l’augmentation de notre efficacité, et le marché à une nouvelle fois démontré la confiance qu’il plaçait dans tous nos produits. En 2012, nous avons livré le premier appareil équipé de Sharklets et, grâce à notre position incontestable de leader sur le marché des monocouloirs, notre décision stratégique d’investir dans des innovations générant de la valeur pour nos clients a payé », a déclaré Fabrice Brégier, Président et CEO d’Airbus. « Nos cadences de production sont maintenues à un taux gérable, ce qui est bien pour notre chaîne d’approvisionnement et de bonne augure pour notre rentabilité à long terme et nos perspectives d’avenir ».
