Depuis 2004, la méthode de recensement de la population française a changé. Plutôt qu’un recensement général de toute la population tous les huit ou neuf ans, il est désormais procédé chaque année à des enquêtes. À Toulouse, cette année, c’est à partir du 17 janvier que la collecte se déroulera désormais auprès d’un échantillon de 8 % de sa population, dispersé sur l’ensemble du territoire.
Ces opérations sont effectuées sur la base d’un partenariat Insee – Mairie de Toulouse. Un tirage au sort d’adresses sur le territoire communal est effectué par l’Insee à partir d’une base de données regroupant l’ensemble des adresses du territoire. Des agents recrutés par la Mairie, munis d’une carte officielle tricolore avec photographie et signature du maire de Toulouse, réalisent les enquêtes auprès de tous les logements et bâtiments associés à ces adresses. Sur la commune, l’échantillon de 2013 représente environ 3600 adresses dispersées sur tout le territoire (ce n’est pas un quartier, puis un autre quartier…).
Les données récupérées permettent aux acteurs locaux de mieux connaître les caractéristiques d’un territoire afin notamment de mieux adapter les équipements collectifs (nombre de crèches, d’établissements scolaires, d’équipements sportifs, etc.), mieux gérer le parc de logements, mieux ajuster le service public (enseignement, santé, etc.), et mieux connaître la zone d’implantation et la clientèle d’une entreprise ou d’un commerce.
Pour que les résultats du recensement soient de qualité, il est important que chaque personne enquêtée remplisse les documents qui lui sont fournis par les agents recenseurs. Le recensement de la population est une enquête déclarée d’intérêt général ce qui implique une obligation de réponse. Les agents recenseurs qui collectent et analysent les réponses sont soumis au secret statistique (loi 1951,1978).
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