François Chollet : « Nous devons stabiliser les effectifs communautaires »

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A l’occasion du conseil communautaire du Grand Toulouse du jeudi 29 novembre consacré au débat d’orientations budgétaires pour 2013, François Chollet, président du groupe Toulouse Métropole d’Europe, a tiré la sonnette d’alarme sur les risques que pourrait faire peser sur les équilibres financiers de la Communauté Urbaine la poursuite de la politique de recrutement engagée depuis 2009.

 

Après avoir rappelé la nécessité de conforter le rythme des investissements communautaires afin d’améliorer la qualité de vie des 770 000 habitants du Grand Toulouse, de développer les transports urbains, de soutenir l’économie métropolitaine et de renforcer l’attractivité de l’agglomération toulousaine – « c’est », a-t-il précisé, « cette conviction qui a conduit notre groupe à préconiser lors du dernier conseil municipal que la Ville de Toulouse émette un emprunt populaire pour financer les équipements qui profiteront à tous les Toulousains » –, François Chollet a estimé que « cela ne sera pas possible sans un effort accru de maîtrise des dépenses de fonctionnement, en particulier des dépenses de personnels ».

« Le documentation d’orientations budgétaires », a-t-il poursuivi, « prévoit au cours des trois prochaines années une hausse de 10 % des dépenses de personnels qui passeraient ainsi de 136 millions d’euros en 2012 à 150 millions d’euros en 2015. Je m’interroge sur la « soutenabilité » d’une telle évolution ». Avant de conclure : « La maîtrise de nos dépenses de personnels et la stabilisation des effectifs communautaires, qui se sont considérablement accrus comme le rappelle le rapport de la chambre régionale des comptes, sont une impérieuse nécessité si l’on veut pouvoir continuer à dégager les marges de manœuvre nécessaires au financement des investissements d’avenir ».