Jean-Jacques Bolzan, maire de quartier de 1995 à 2008, s’insurge contre le campement installé il y a près de deux ans à St Martin du Touch. L’Etat et la Mairie de Toulouse ont bloqué un terrain pour y mettre des sdf.
« J’ai dénoncé l’état d’insalubrité dans lequel était le terrain et leur habitat mais le haut-fonctionnaire de l’Etat m’avait dit à l’époque qu’une association devait les suivre et avait un projet pour eux » dit Jean-Jacques Bolzan. Or les hauts-fonctionnaires passent et les habitants restent.
Jean-Jacques Bolzan demande instamment à la Ville et à l’Etat de trouver une solution d’habitat pérenne pour ces personnes laissées à l’abandon par l’association et par les collectivités. « Rien ne leur a été proposé .C’est un scandale de plus dans la gestion municipale des associations » s’insurge Jean-Jacques Bolzan.
Je demande au Maire un relogement immédiat de ces personnes et un contrôle de l’association qui gère ce campement. Il ne peut plus se contenter « d’interpeller » l’Etat et ainsi d’alimenter un jeu de ping-pong entre lui et le Préfet, sous prétexte que l’hébergement est une responsabilité de l’Etat. C’est bien dans sa ville qu’il laisse perdurer de telles situations inhumaines. Et c’est bien l’humain qui doit être au cœur des préoccupations d’une collectivité.
Il est urgent de faire un audit de toutes les associations s’occupant des personnes en difficultés pour savoir vraiment « qui fait quoi » et ce qu’on leur demande exactement. Il serait bien regrettable pour l’ensemble des associations qui font en général un travail formidable, de laisser imaginer que certaines pourraient entrenir un « fond de commerce », avec des personnes laissées à la rue au lieu d’être remises dans le parcours du logement! Même attribué à une association, l’argent public doit conduire à des résultats.
Communiqué de presse
