Jean-Jacques Bolzan : « Le quartier Bayard-Belfort abandonné par la municipalité »

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Dès juin 2008, Jean-Jacques Bolzan, Président de l’association 2AT-Agir pour l’Avenir des Toulousains, avait participé à une manifestation avec les riverains et commerçants de la rue Bayard pour exprimer le mécontentement du traitement de l’insécurité par la nouvelle équipe municipale. « J’avais eu l’occasion de rencontrer l’élu en charge de la sécurité qui n’avait parlé que d’une seule solution : la création de l’office de la tranquillité ». Communiqué.

 

« Jean-Jacques Bolzan est allé à la rencontre des commerçants et des riverains de ce secteur. « J’avais fait une pétition qui avait recueilli plus de 700 signatures » s’exclame Jean-Jacques Bolzan. Le constat est alarmant : désengagement de la police municipale, aucune action d’occupation du domaine public, aucune visite d’élu…Il faudrait aussi une meilleure relation entre les différentes polices pour une efficacité plus grande.

« Quand on est élu on se doit d’être à l’écoute des acteurs de la ville » indique Jean-Jacques Bolzan. « Je trouve consternant que Mr Havrin ait accepté que l’association mette en place des vigiles dans la rue Bayard. C’est un aveu d’échec pour la municipalité dans le traitement du problème de l’insécurité ».

Jean-Jacques Bolzan propose trois actions:-mise en place de caméras de vidéo protection entre la Place Schumann et le bord du canal, retour de la police municipale sur le secteur et mise en place d’activité quotidienne sur la place Schumann (marché, animation musicale…) .

L’idée de sortir du centre-ville la police municipale pour les loger ailleurs ne me parait pas réaliste au vu des effectifs actuels. On assiste au démantèlement de ce service ce qui ne peut évidement pas rassurer les toulousains.

Concernant la ligne de bus 22 je l’avais fait remettre en service en Mars 2008 car il y avait un vrai besoin sur ce secteur. Dommage là aussi que les élus municipaux n’écoutent pas les acteurs du quartier.

Je souhaite vivement que les habitants de ce secteur retrouvent une certaine sérénité et que les élus sortent du capitole pour aller voir ce qui se passe dans leur ville. »