Toulouse : Jean-Luc Moudenc tend la main à l’UDI

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La récente création l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) sous l’impulsion du sympathique Jean-Louis Borloo « vient simplifier le paysage toujours éclaté du centrisme français » selon le président de l’UMP 31. « Cinq partis centristes de taille modeste se fédèrent sur le modèle de l’ancienne UDF avec deux formations de droite – dont une, le CNI,  se situe même très à droite » rajoute-t-il.

Selon le député de la Haute-Garonne, « Centrisme français se déploie maintenant en trois dimensions :

– les centristes du MODEM, tenants d’un Centre aussi indépendant de la Droite que de la Gauche,

– les centristes de l’UDI, qui a vocation à devenir une formation politique à part entière et à travailler en coalition avec l’UMP,

– les centristes de l’UMP, dont je suis, qui ont choisi de vivre leurs valeurs au sein d’une même organisation politique que la Droite ; ils se rassemblent pour la plupart dans la « Motion Humaniste » animée par Jean-Pierre Raffarin. »

Souhaitant un rassemblement, l’ex maire de Toulouse « forme le vœu que, loin de toute vision intégriste, tous les centristes pratiquent entre eux la tolérance et le dialogue. Et reconnaissent l’authenticité du Centrisme de l’autre qui a fait un choix stratégique et partisan différent. Rien ne serait plus ridicule que d’ajouter à cet éclatement organisationnel une « guerre des Centres » ! »

Mais si pour le futur candidat UMP aux municipales de 2014, « Il serait donc légitime que ces 3 entités s’expriment pleinement lors des scrutins présidentiel, législatif et européen, avec des candidats et des listes distincts », en revanche, « les élections locales portent sur des enjeux fort différents et je préconise une solidarité de candidature des trois groupes du Centre, dès le premier tour. »