Martin Malvy, Président de V.N.F. ?

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Le Réseau Fluvial Toulousain, suggère aux Ministres Delphine Batho et Frédéric Cuvilier de remettre d’actualité le choix de la Présidence du Conseil d’Administration de V.N.F.

2013 sera une année importante, aussi bien avec le Changement de statut de VNF, qu’avec le transfert des Personnels du Ministère vers l’Opérateur et les débats qui porteront sur des sujets essentiels comme le financement du Canal Seine / Nord Europe, la Campagne « Replantons le Canal du Midi », la réinsertion du Canal des 2 Mers au sein du Réseau magistral, le développement de l’économie fluviale sur le Grand Sud.

Des personnalités représentatives du Grand Sud pourraient occuper ce poste de Président du Conseil d’Administration de V.N.F.

Notamment, Mr Martin Malvy, Président du Conseil Régional Midi Pyrénées en raison de sa connaissance des rouages de l’Etat, en sa qualité d’ancien Ministre et Parlementaire ainsi que sa présence active au sein des Associations d’Elus où siègent des Maires des petites communes ou des Conseillers Régionaux.  De plus, il a mené une action concrète pour le Canal avec la Charte Interrégionale et le Plan de Valorisation des Bateaux.

Mr Alain Chatillon Sénateur, défenseur opiniâtre de l’avenir du Canal du Midi et Rapporteur sur le Renouveau du Canal des 2 Mers, pourrait aussi être représentatif. Sa qualité de chef d’entreprise permettrait de dynamiser un transport fluvial handicapé de lourdeurs séculaires …..

Mr Gérard Onesta, Ancien Vice-président du Parlement Européen, actuel Vice- Président du Conseil Régional Midi Pyrénées , architecte amoureux du Canal , fin connaisseur des arcanes  européens et de ses financements , travailleur reconnu  avec un sens du dialogue qui  a permis la mise en place de nombreux dispositifs en vigueur en Europe. Il pourrait apporter l’équilibre entre les démarches du Nord et Sud sur les voies d’eau.

Ces trois personnalités, issues du Grand Sud, sont à la hauteur de l’immense chantier qui devrait permettre à la France de retrouver une place de choix au sein des nations européennes croyant au transport fluvial. Et dont l’économie, pour cette raison aussi, est plus florissante que la nôtre …

Il faut des personnalités qui soient à même d’unifier les voies d’eau françaises (principales ou secondaires, concédées ou non, …) sous un même statut pour rendre plus crédibles et compréhensibles et leur usage plus commode aux professionnels.

La nomination d’une de ces trois personnalités indiquerait clairement le choix du Gouvernement de mettre, politiquement, toutes les voies d’eau du pays sur un même pied (théorique) d’égalité dans le concert des voies d’eau européennes.