Sanofi : Gérard Tremege écrit au Premier Ministre

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En sa qualité de président du groupe Républicains & Territoires au conseil régional, Gérard Tremege a tenu à interpeller Jean-Marc Ayrault au sujet des inquiétudes suscitées par l’annonce du plan de restructuration des activités de R&D de Sanofi qui pourrait conduire le groupe pharmaceutique à abandonner son site toulousain.

Dans un courrier daté du 2 août, le maire de Tarbes considère que, « si cette décision devait se confirmer, elle aurait non seulement un impact très lourd en termes d’emplois mais surtout elle handicaperait le développement de l’Oncopole, dont le laboratoire constitue l’un des principaux partenaires privés depuis sa création, et ce à quelques mois de l’ouverture de l’Institut Universitaire du Cancer ». « L’abandon du site par Sanofi », estime-t-il, « ferait subir à la métropole toulousaine et, plus largement, à notre Région un grave préjudice ».

« Eu égard à l’excellence de l’environnement scientifique toulousain et à l’importance des investissements consentis par les collectivités territoriales et par l’Etat pour accompagner le développement de l’Oncopole », poursuit Gérard Tremege, « la stratégie de regroupement et d’externalisation de la recherche qui semble envisagée est incompréhensible voire même inacceptable ». « Elle l’est d’autant plus », précise-t-il, « que le groupe affiche un résultat net de près de 9 milliards d’euros en 2011, qu’il a bénéficié de 130 millions d’euros de crédit d’impôt recherche et qu’il a tout récemment signé un important accord de collaboration de recherche avec l’Institut Claudius-Régaud et l’Inserm pour la période 2012-2015 ».

En conclusion, Gérard Tremege, qui rappelle que « les élus locaux et la communauté scientifique se mobilisent depuis plusieurs semaines pour soutenir les équipes de chercheurs et convaincre Sanofi de poursuivre ses activités de R&D sur son site toulousain », demande « à l’Etat d’appuyer ces initiatives locales et d’ user de tous les moyens dont il dispose pour que le plan de réorganisation actuellement à l’étude soit reconsidéré de telle sorte que le maintien du site toulousain et des emplois qui y sont attachés soit garanti ».