Christine de Veyrac, députée de Toulouse au Parlement Européen, réagit à la décision de la municipalité toulousaine de revoir à la baisse le budget de rénovation du stadium. Pour cette dernière, c’est tout le contraire qui doit être mis en place.
« Les stades d’aujourd’hui sont de véritables outils de développement économique au niveau local. Outre lors des rencontres sportives, ces enceintes multifonctionnelles sont des lieux qui vivent 365 jours par an en accueillant d’autres activités telles que des spectacles, des boutiques, des espaces de bureaux et de séminaires » écrit la députée européenne.
Elle met également en avant qu’à « Lille, Bordeaux ou Nice, au delà de la réception de l’Euro 2016, ont fait le pari d’investir intelligemment pour se doter d’enceintes compétitives. »
Mais « à Toulouse, nous semblons très loin de ces ambitions-là. Depuis trop longtemps, en termes d’infrastructures sportives, notre ville a opté pour des projets chers, peu cohérents les uns envers les autres et dont la durée de vie demeure très courte » explique Christine de Veyrac.
La députée européenne préconise donc de ne pas penser le Stadium « seulement pour l’Euro 2016. Nous devons aller plus loin et imaginer le stade de demain. Le départ du Parc des Expositions à Aussonne et la révision à la baisse de son budget de rénovation – 37 millions d’euros au lieu des 67 prévus initialement – illustrent l’absence de vision sur le long-terme de la municipalité. »
« Il est temps pour nous que les élus et les experts de tous bords se réunissent afin de repenser une politique durable, rentable et cohérente en termes d’enceintes sportives dans notre agglomération » conclut-elle.
