Le voyagiste FRAM, basé à Toulouse, ne passera pas à côté du plan social pour sauver sa peau. Il faut dire que les difficultés financières de l’entreprise s’aggravent depuis 2 ans.
FRAM représente 600 emplois sur toute la France. Mais depuis 2010, les affaires vont mal pour le voyagiste toulousain. Le printemps arabe l’an dernier n’a pas arrangé les choses, car les destinations de l’Afrique du Nord, auparavant très prisées, ne sont plus au goût du jour.
En 2011, le déficit de l’entreprise a passé la barre des 23 millions d’euros, soit une augmentation de 71% par rapport à 2010. Depuis début juillet, la menace du plan social plane sur les salariés. La direction de FRAM doit présenter aujourd’hui, en Comité d’entreprise extraordinaire (CCE) « un plan stratégique ». Peu d’informations sont à cette heure connues sur les conclusions du CCE, mais selon Les Echos, 67 postes seraient supprimés sur Toulouse. Le groupe a prévenu qu’il n’y aurait aucune communication, au lendemain de ce comité.
Il faudra donc attendre pour avoir plus de précisions. Mais les perspectives 2012 s’annoncent d’ores et déjà peu réjouissantes pour le voyagiste, « qui s’achemine vers un nouveau déficit » a révélé Les Echos.
