« C’est pour Airbus un pari, celui d’une meilleure pénétration du marché américain. L’avionneur tire les leçons de ses mésaventures du méga-contrat des ravitailleurs : pour vendre aux Etats-Unis, il faut s’implanter sur ce continent. Or c’est le premier marché et les commandes de monocouloirs atteindront un rythme de près de 250 par an au cours des prochaines décennies.
Si, à l’arrivée, le résultat de cet investissement est celui d’une plus grande présence sur le marché nord-américain sans pénaliser les sites d’assemblages et la production de pièces en Europe, ce sera évidemment positif. Mais il faut que cela corresponde à un accroissement notable des commandes, qui aurait été impossible sans cela.
La Région avait fait le même constat en accompagnant une délégation de sous-traitants à Seattle en mars dernier : pour développer l’export, il faut mettre un pied aux Etats-Unis. L’implantation d’Airbus en Alabama pourrait également être un point d’appui pour nos entreprises régionales, un relais qui leur ouvre de nouvelles portes ».
