Quelques « Fragments de Science » à l’Université Paul-Sabatier

360

Depuis la rentrée, la Bibliothèque Universitaire du campus Paul-Sabatier a mis en place une exposition sur des anciens instruments scientifiques. Object unique exposé chaque mois dans une vitrine, celui-ci est expliqué par une fiche complète mise à disposition des plus intéressés.

L’exposition « Fragments de science » se déroule depuis le début de l’année. Il s’agit là de présenter dans la BU des Sciences, un instrument scientifique ancien, renouvelé tous les mois. Ces instruments de physique, faisant partie intégrante du patrimoine de l’université sont l’occasion de montrer et faire découvrir et comprendre le cheminement scientifique d’anciens chercheurs. « Le principe de cette expo est intéressant mais après je ne sais pas si les étudiants, même en sciences, vont s’arrêter pour prendre le temps de lire la fiche explicative mise à disposition. Dans ce cas il n’y pas grand intérêt » explique Baptiste étudiant.

La collaboration du  Service Culture et de Carlos de Matos, enseignant-chercheur en physique, a permis de sélectionner quelques pièces rares. Cet enseignant qui se passionne pour ces anciens instruments scientifiques a d’ailleurs bien souvent évité à nombre d’entre eux de disparaître, car ce patrimoine a tendance à être oublié dans les armoires de laboratoires. Cette exposition permet donc à ces instruments d’être conservés, valorisés, voire étudiés. Cependant, « l’expo n’est pas assez mise en valeur et communiquée auprès de nous, étudiants. Je n’y ai pas spécialement fait attention, mais il ne me semble pas avoir eu des infos la concernant » confie Laurie, étudiante en troisième année.

« Le Réfractomètre de Ch. Féry » à l’honneur de ce mois de Juin

Après le « Condensateur à plateaux » du mois de Mars ou bien encore le « Tube de Crookes à croix de Malte » exposé au mois d’Avril, « le Réfractomètre de Ch.Féry » était à l’honneur en Juin. Cet appareil otique permet de déterminer l’indice de réfraction des corps, en particulier des liquides, et ainsi d’en déduire certaines propriétés de la matière.

Anaïs Alric