Conférence internationale sur l’atmosphère à Toulouse

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Une centaine de chercheurs venus du monde entier seront rassemblés pour la conférence internationale GEIA à l’hôtel d’Assézat à Toulouse les 11, 12 et 13 juin 2012, afin d’échanger expertises, informations et avancées les plus récentes sur les rejets dans l’air de polluants anthropiques et naturels.

Ces travaux, d’une importance capitale pour l’amélioration de la qualité de l’air et la réduction des changements climatiques, seront également l’occasion de souligner l’enjeu d’une meilleure collaboration entre communautés scientifiques et décideurs.

Les inventaires d’émissions de polluants dans l’air représentent un passage obligé pour mesurer l’impact de la pollution sur la qualité de l’air et sur le climat : ces données alimentent en effet les modèles atmosphériques et climatiques. Ces modèles de calcul associés à des scénarios d’émission permettent d’anticiper les bouleversements climatiques et contribuent ainsi à l’amélioration de la qualité de l’air, de la santé et des milieux de vie des populations.

Les chercheurs réunis à Toulouse pour la conférence GEIA (Global Emissions InitiAtive) du 11 au 13 juin proviennent d’instituts et d’universités d’une cinquantaine de pays dans le monde. L’objectif de cette conférence, organisée à Toulouse, est de renforcer les collaborations scientifiques afin d’améliorer les estimations des rejets de polluants atmosphériques émis par des sources anthropiques : moyens de transport (routes, bateaux, avions..), énergie, industries, centrales thermiques, feux domestiques, feux de végétation mais également les sources naturelles (végétation, sols, volcans, océans…).

Les travaux de la conférence GEIA vont porter sur l’exploitation des données à l’échelle globale, régionale et locale (Amérique, Asie, Europe et Afrique). L’augmentation des émissions de polluants s’observe aujourd’hui sur tous les continents, aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents et en voie de développement. Mais c’est dans ces derniers que les niveaux d’émission connaissent la plus forte augmentation et nourrissent le plus d’inquiétudes. Ces résultats soulèvent évidemment des questions fondamentales sur nos modèles de société en matière de consommation d’énergie, d’industrialisation, de pratiques agricoles, d’exploitation des ressources minières et pétrolières, de transports… Elles pointent également l’urgence d’une véritable coopération entre communautés scientifiques et décideurs qui sera au centre des débats de la conférence GEIA.