Dernier ballet de la saison aux cinémas Gaumont Wilson et Gaumont Labège de Toulouse

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Dimanche 24 juin à 17h, les cinémas Gaumont Wilson et Gaumont Labège présentent à leurs spectateurs, en direct du Théâtre Bolchoï, l’ultime grand ballet du XIXe siècle : Raymonda d’Alexandre Glazounov.

L’histoire s’ouvre dans un château où la belle Raymonda se languit du retour de son futur époux, le comte Jean de Brienne. Seule, la nuit venue, Raymonda s’endort et rêve qu’elle est emmenée dans un jardin magique où elle retrouve son fiancé. Soudain, ce dernier disparaît, se transforme en cheik arabe et lui fait une déclaration d’amour passionnée. Lorsqu’elle se réveille, Raymonda découvre avec effroi que son cauchemar est très proche de la réalité : Abderam, chef guerrier des sarrasins, intervient et tente de la séduire gentiment d’abord, plus prestement ensuite…

Créé le 19 janvier 1898 au Théâtre Maryinsly de Saint Petersbourg, ce ballet en trois actes et quatre tableaux est un chef-d’œuvre symbolique d’une période clé. Bien que la collaboration entreMarius Petipa, alors chorégraphe expérimenté, et Alexandre Glazounov novice dans la création de musique de ballet, fut difficile, Raymonda remporta immédiatement un grand succès en Russiemais ne sera présenté pour la première fois en Europe qu’en 1935.

Le livret est un formidable prétexte à la danse, à la beauté du pas et du mouvement. Le dogmepourrait se formuler ainsi : peu importe la cohérence, du moment qu’il y a la danse.

Le Théâtre du Bolchoï a relevé le défi de mettre en valeur avec des moyens considérables le charme et l’intérêt historique d’une telle production. En effet, ce magnifique ballet réunit à lui seul tout ce qui fait le succès des œuvres de l’époque : danses à l’ancienne, danses folkloriques, visions et scènes de rêve, grands adages lyriques, nombreuses variations pour la danseuse étoile (Raymonda est un des rôles les plus exigeants du répertoire, contenant pas moins de six variations).

Côté distribution et sous la chorégraphie de Yuri Grigorovich, on est ébloui par la prestation des danseurs du Bolchoï qui développent d’une manière extraordinaire les danses de caractère en étoffant les grand pas de multiples variations. Les magnifiques artistes donnent ainsi la forte impression d’assister à un ballet impérial tel qu’on ne l’avait jamais vu.

En cela les costumes sont d’une richesse assez rare et des plus séduisants. Sans oublier que même dans le corps de ballet, aucun costume ne se ressemble et ils sont chacun complémentaires, notamment entre les couples.

Quant aux décors, leur diversité laisse la place à une temporalité plus lente et moins agressive que dans des ballets où les danseurs courent après les pas.

C’est donc un privilège que vivront les spectateurs des cinémas Gaumont Wilson et Gaumont Labège lorsqu’ils assisteront, en direct du Théâtre Bolchoï et en qualité numérique supérieure, à ce somptueux ballet sous la direction musicale de Pavel Sorokin. Une fois encore, ce concept inédit qui propose de découvrir des ballets issus des productions les plus prestigieuses ne manquera pas de charmer le public. Ce ballet placé sous le signe du charme, et véritable hommage à toutes les danses, sera un grand moment de plaisir artistique à vivre confortablement installé dans son fauteuil de cinéma. Le son en 5.1 et les dix caméras en haute définition sont l’assurance de vivre cet événement dans les meilleures conditions.

La saison du Bolchoï est proposée au tarif de 22€ la représentation,  13€ pour les enfants de moins de 12 ans, 19€ pour les étudiants et un « forfait live » de 3 représentations à 57€ ou de 6 représentations à 99€.