Les dissidents socialistes exclus définitivement du PS

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En Haute-Garonne, 3 candidatures aux élections législatives entachent le Parti Socialiste. Les dissidents, qui défient les candidats officiels, ont été sévèrement sanctionnés par le PS. Explications.

Alain Fillola dans la 3ème circonscription, Gérard Hébrard et Daniel Ruffat dans la 10ème ainsi que leurs deux suppléantes, Anny Maury et Eliane Bourgailh sont définitivement expulsés du Parti Socialiste (la suppléante d’Alain Fillola n’est pas concernée car elle est du Front de Gauche). Leur tort, s’opposer aux candidats investis par le parti socialiste, en l’occurrence François Simon dans la 3ème et Kader Arif dans la 10ème.  Le PS 31 leur a posé un ultimatum, la semaine dernière, soit il retirait leur candidature avant vendredi, soit ils étaient exclus définitivement. Mais aucun n’a renoncé.

Mais un autre problème se pose en Haute-Garonne, dans la 9ème circonscription. Christoph Borgel, parachuté dans la « circonscription des femmes » est loin de faire l’unanimité. Le collectif « Pour un PS digne » qui s’est créé contre sa candidature a décidé de soutenir Thierry Cotelle, candidat du MRC (Mouvement républicain et citoyen). « Les élus socialistes qui appellent à voter un autre candidat sont placés en commission des conflits » déclarent Sébastien Denard, président du PS 31. Ils risquent l’exclusion provisoire ou un blâme par exemple.

Mais le département n’est pas le seul touché par la dissidence, « on remarque ce phénomène dans une centaine de circonscription en France » signale Sébastien Denard.